Bac 2020 en contrôle continu : "On s'y attendait, cela semble le plus simple", des représentants de parents et de professeurs saluent la mesure
Après l'annonce d'un bac 2020 en contrôle continu, ce vendredi 3 avril, par le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, face à l'épidémie de coronavirus, des représentants de parents et de professeurs reconnaissent que la mesure était inévitable.
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Les élèves de Terminales au bac général, technologique et professionnel seront évalués cette année uniquement via le contrôle continu, en raison de l'épidémie de coronavirus, a déclaré ce vendredi 3 avril 2020, le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. "On s'y attendait, c'était le scénario qui nous avait été présenté il y a quelques jours. Cela semble le plus simple", a réagi sur franceinfo Hubert Salaün, administrateur national de la Peep (fédération des parents d'élèves), ce vendredi 3 avril.
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"Ce qui nous satisfait, c'est qu'on ne prendra pas en compte les notes du temps de confinement qui n'est pas un travail facile pour les élèves et ce serait injuste de prendre les notes de ce temps-là." Prendre les notes de Terminale, "cela nous convient puisque ce sont celles qui sont déjà dans Parcoursup et qui vont permettre aux élèves d'avoir des écoles."
"Le bon sens l'a emporté"
Même son de cloche du côté de SNPDEN, qui représente les directeurs d'établissements. "Nous sommes assez satisfaits des décisions qui sont annoncées", a réagi ce vendredi 3 avril sur franceinfo Philippe Vincent, secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l'Education nationale (SNPDEN).
"Cela correspond à ce que nous avions préconisé. On a le sentiment que le bon sens l'a emporté et que la raison a prévalu. C'est un système relativement souple et adaptable qui permettra de délivrer des diplômes dans des conditions particulières."
Un contrôle continu "inégalitaire" ?
"On continue à dire que le contrôle continu est une pratique inégalitaire", a réagi Frédérique Rolet, secrétaire nationale et porte-parole du Snes-FSU, syndicat national des enseignements de second degré, opposé à la réforme du baccalauréat portée par Jean-Michel Blanquer. Lundi 30 mars, Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du Snes-FSU, reconnaissait toutefois que "le bac ne pourrait pas se tenir comme il se tient habituellement."
"Le moindre mal, estime Frédérique Rolet, c'est la tenue d'un jury académique qui regarde individuellement les dossiers des élèves. Quel a été le comportement de l'élève, s'il a progressé, fait des efforts. Donner une appréciation qualitative au-delà des notes du premier trimestre."
Il faudra voir comment on peut compenser des inégalités qui se sont creusées pendant la période du confinement. On va voir dans quel état sont les élèves, y compris psychologiquement.
Frédérique Rolet
Car travailler en confinement n'est pas évident pour les élèves. Frédérique Rolet souhaite qu'il y ait "des discussions avec le ministre sur la préparation de la rentrée et sur les moyens donnés à l'Éducation nationale."
L'oral de français maintenu pour les élèves de 1ère
La période des cours va être prolongée jusqu'au 4 juillet pour rattraper le temps perdu. "Il faudra qu'on regarde dans le détail comment peut se mettre en place la reprise, il n'est pas certain qu'elle soit généralisée. Il est possible qu'elle soit zonée. On ne pourra pas reprendre brutalement de jour au lendemain. Il faudra accompagner de manière importante les personnels et les élèves", a expliqué Philippe Vincent. Les élèves devront rester en cours jusqu'au bout, cela sera une des conditions pour obtenir son diplôme.
Seul l'oral de Français est maintenu pour les élèves de Première, a précisé Jean-Michel Blanquer. Les élèves de BEP, CAP et BTS seront évalués également via le contrôle continu.
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