Annonces d'Emmanuel Macron pour les personnels soignants : "On a entendu des mots, on attend les actes", prévient un syndicat d'infirmiers
Selon le porte-parole du syndicat national des professionnels infirmiers, le chef de l'État a déjà fait des annonces sur l'hôpital par le passé, mais qui se sont révélées décevantes par la suite.
En visite à l'hôpital militaire de Mulhouse (Haut-Rhin) monté pour faire face à l'épidémie de coronavirus Covid-19, Emmanuel Macron a annoncé mercredi 25 mars au soir une revalorisation des carrières des personnels hospitaliers, ainsi que des primes exceptionnelles. "Ce sont les manifestations de soutien des Français qui ont décidé le président à s'intéresser à nous. On a entendu des mots, on attend les actes", a réagi jeudi 26 mars sur franceinfo Thierry Amouroux, porte-parole du syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI CFE-CGC).
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Après ces annonces, les syndicats attendent de réelles avancées. Thierry Amouroux a rappelé que ce n'est pas la première fois qu'Emmanuel Macron fait des annonces qui ne sont pas suivies de faits. "Son discours sur l'État providence a débouché sur une loi urgence qui n'accorde pas un centime à l'hôpital. Surtout, on se souvient du grand plan hôpital du 20 novembre où il annonçait de l'argent pour l'hôpital, des revalorisations salariales et cela s'est traduit par une prime de 66 euros qui concerne 11% des infirmières, celles en tout début de carrière, et seulement dans quatre départements sur 100. Donc, vous voyez le fossé entre les discours et les actes."
Thierry Amouroux a par ailleurs affirmé qu'"il y a manque cruel de masques du fait de l'incompétence du gouvernement, qui a été incapable de constituer les doses stratégiques et qui a perdu deux mois cruciaux entre fin décembre et fin février". Actuellement, les personnels soignants bénéficient de "deux masques par jour, dans les CHU, parfois c'est un. Dans le libéral, les infirmières n'ont droit qu'à 18 masques par semaine depuis mi-mars, elles n'avaient rien avant", a-t-il dénoncé.
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