Chikungunya : un cas autochtone identifié pour la première fois dans la région Grand Est

Au total, Santé publique France dénombre 14 cas autochtones, c'est-à-dire des contaminations n'ayant pas eu lieu en dehors du territoire, dans l'Hexagone ou en Corse depuis la fin du mois de mai.

Article rédigé par franceinfo
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Un moustique tigre, le 7 juin 2025, à Tehatta (Inde). (SOUMYABRATA ROY / AFP)
Un moustique tigre, le 7 juin 2025, à Tehatta (Inde). (SOUMYABRATA ROY / AFP)

Une épidémie précoce et inédite. Sept épisodes de transmission du chikungunya ont été recensés en France métropolitaine par Santé publique France (SPF), selon le bulletin hebdomadaire de l'agence sanitaire publié mercredi 2 juillet. Au total, 14 cas ont été identifiés par SPF, dont un, "pour la première fois", dans la région Grand Est, au sein de la commune de Lipsheim (Bas-Rhin), le 26 juin. "Les investigations et mesures de prévention et contrôle sont en cours", ajoute-t-elle.

"La survenue d'un premier épisode de transmission autochtone en région Grand Est, associée à la précocité et au nombre d'épisodes déjà détectés, confirme le risque important de transmission autochtone de chikungunya sur le territoire hexagonal, y compris dans des régions indemnes jusqu'à présent", pointe l'agence sanitaire. "Une telle précocité dans la saison d'activité du moustique et un nombre aussi élevé d'épisodes n'avaient jamais été observés jusqu'à présent", poursuit-elle.

Le nombre de cas importés de cette arbovirose, en identifiés sur des personnes ayant voyagé à La Réunion et dans l'océan Indien, s'élève quant à lui à 712. Un chiffre qui "reste élevé et contribue à l'apparition précoce de transmissions autochtones", souligne SPF. 

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