Chikungunya : l'enjeu d'empêcher la contamination dans l'Hexagone

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Article rédigé par France 2 - V. Chatelier, J. Lonchampt, S. Dauba, M. Cazaux, T. Toujas - Édité par l'agence 6médias
France Télévisions

Un patient a contracté le chikungunya dans l'Hérault. C'est ce qu'on appelle un cas autochtone. Le patient n'avait pas voyagé récemment dans une région tropicale. Il va bien, mais cette contamination en métropole inquiète. À La Réunion, le virus a contaminé des dizaines de milliers de personnes et fait 23 morts.

Un cas de chikungunya vient d'être déclaré dans la commune de Prades-le-Lez, dans l'Hérault. "C'est inquiétant, ça veut dire qu'il peut y en avoir d'autres", commente un passant. C'est seulement la deuxième fois depuis le début de l'année qu'une personne est contaminée directement en France métropolitaine. Son état de santé ne présente aucune inquiétude. Mais comment ce virus tropical a-t-il pu arriver jusqu'en France ? Il a été importé.

Fièvre et douleurs musculaires

Une personne déjà infectée par le chikungunya rentre en métropole. Elle se fait piquer par un autre moustique, qui devient lui-même vecteur du virus, pique une autre personne qui va à son tour, sans même avoir voyagé, contracter la maladie. "On va avoir des symptômes qui sont d'abord une très forte fièvre, mal dans les muscles, dans les articulations… Cela peut durer pendant des semaines voire des mois", prévient le docteur Damien Mascret, médecin et journaliste pour France Télévisions.

Retrouvez l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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