Epidémie de chikungunya : 86 contaminations supplémentaires dans l'Hexagone en une semaine, le bilan atteint 570 cas autochtones au total

Pour la première fois cette année, des cas de transmission locale du virus ont été recensés dans les régions Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Grand Est et Nouvelle-Aquitaine, alerte Santé publique France.

Article rédigé par franceinfo
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Le chikungunya se transmet par les piqûres de moustique, et en particulier de moustique tigre. (SOUMYABRATA ROY / NURPHOTO / AFP)
Le chikungunya se transmet par les piqûres de moustique, et en particulier de moustique tigre. (SOUMYABRATA ROY / NURPHOTO / AFP)

Semaine après semaine, c'est un chiffre qui monte et qui inquiète. L'épidémie de chikungunya continue de s'étendre dans l'Hexagone. Au 22 septembre, 570 cas autochtones de chikungunya, c'est-à-dire des malades ne revenant pas d'un autre territoire, ont été identifiés en France métropolitaine, selon le bilan hebdomadaire de Santé publique France communiqué mercredi 24 septembre. C'est 86 de plus que la semaine précédente (484 cas), qui représentait une hausse encore plus nette par rapport à la semaine d'avant (382 cas).

"Les cas autochtones se situent dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Corse, Ile-de-France, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d'Azur, déjà affectées les années précédentes, et pour la première fois cette année en Bourgogne-Franche Comté, Centre-Val de Loire, Grand Est et Nouvelle-Aquitaine", précise l'agence sanitaire dans son communiqué.

Jusqu'alors, on n'avait jamais recensé plus de quelques dizaines de cas par an dans l'Hexagone pour cette maladie, habituellement circonscrite aux zones tropicales.

Les habitants d'Antibes appelés à la vigilance

Les autorités régionales sanitaires de Provence-Alpes-Côte d'Azur ont annoncé mercredi que tous les habitants d'Antibes (Alpes-Maritimes), ville frappée par un foyer particulièrement important avec une centaine de cas, allaient recevoir un SMS pour leur recommander de faire attention aux piqûres de moustiques et de contacter un médecin en cas de symptômes inhabituels.

Santé publique France rappelle "l'importance du signalement des cas qui permet une intervention rapide visant à limiter la transmission, ainsi que l’importance des mesures de protection contre les piqûres de moustiques et de lutte contre les gîtes larvaires". 

Autre maladie transmise par ce moustique, la dengue continue à faire l'objet de quelques cas en métropole, même si l'ampleur est bien moindre : 24 cas pour 11 foyers, selon le dernier bilan.

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