: Vidéo Le quotidien de Viknesh, malvoyant, dans les transports parisiens
Prendre les transports en commun, cela peut parfois être une vraie galère pour les personnes atteintes de déficience visuelle. Pour Viknesh Anbarasan, malvoyant depuis ses 4 ans et demi, un simple trajet peut parfois devenir un long périple. Brut a passé une journée avec lui dans les transports parisiens.
“Il n'y a même pas 50 % des lignes qui sont adaptées. Et même parfois dans les métros qui sont là avec une synthèse vocale, il y a des bugs. Donc on est vraiment livrés à nous-mêmes.” Atteindre les bouches de métro, réussir à s’orienter et connaître les directions, trouver des personnes pour l’aider… Voici le quotidien de Viknesh dans les transports en commun parisiens.
“Dans la vie, il y a toujours des problèmes, mais tout le temps, il y a une solution”
Malvoyant depuis ses 4 ans et demi, le premier réflexe de Viknesh lorsqu’il souhaite prendre les transports en commun est de sortir son téléphone. Grâce à une synthèse vocale qui lui lit à haute voix ce qu’il y a marqué sur son écran, le jeune homme est en mesure d’anticiper ses déplacements. “Mon téléphone dans les mains, c'est mon premier réflexe avant de sortir. Je le prends pour regarder le trajet que je dois emprunter. Et du coup, ça me permet d'être un peu plus autonome et de me débrouiller pour savoir comment je dois faire pour y aller.”
Une fois arrivé dans le métro, les difficultés s’enchaînent pour le jeune garçon. Pour s’orienter, il est obligé de demander son chemin aux passants. Il a également mis en place certaines techniques afin de pouvoir se déplacer plus facilement. “Quand le métro ne parle pas, on prend la technique des doigts. C'est-à-dire que chaque arrêt, admettons que j'ai 9 arrêts, je mets 9 doigts, et chaque arrêt, j'enlève un doigt.” Parfois dépendant des autres pour prendre les transports, il explique l’importance de se faire aider. “On peut juste demander si on a besoin d’un peu d’aide, nous parler, nous poser une question simple, efficace… On répond oui ou non après, mais en tout cas, le geste, l’action de poser la question, elle est là et c’est ça le plus important.”
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