Remboursement des fauteuils roulants : l’APF France Handicap salue une mesure qui met fin "à un parcours du combattant" pour les personnes en situation de handicap

Emmanuel Macron a annoncé, jeudi 6 février, que le remboursement intégral des fauteuils roulants par la Sécurité sociale, promis depuis deux ans, serait effectif à compter du 1er décembre 2025.

Article rédigé par franceinfo
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Une personne handicapée en fauteuil roulant. Photo d'illustration. (SIMON DAVAL / MAXPPP)
Une personne handicapée en fauteuil roulant. Photo d'illustration. (SIMON DAVAL / MAXPPP)

"On est extrêmement soulagés d'enfin aboutir à un arrêté", a souligné ce vendredi sur franceinfo la conseillère nationale à l’APF France Handicap chargé de l’autonomie Malika Boubékeur, au lendemain de l'annonce d'Emmanuel Macron sur le remboursement intégral des fauteuils roulants à partir du 1er décembre prochain.

"Nous, ce que nous avons obtenu, c'est un financeur unique pour éviter ce parcours du combattant" pour les personnes en situation de handicap. L'Assurance maladie sera ainsi le "seul financeur". La lourdeur des procédures administratives pour obtenir des aides était dénoncée par les associations de défense de personnes handicapées. "Souvent l'Assurance maladie, dans la nomenclature actuelle, ne finance que très rarement la totalité du coût du fauteuil", a précisé la conseillère nationale à l’APF France Handicap.

"Tous les fauteuils roulants sont concernés"

Actuellement, l'Assurance maladie rembourse jusqu'à 600 euros les fauteuils manuels et jusqu'à 5 200 euros pour les fauteuils électriques quand le prix du premier peut atteindre jusqu'à 10 000 euros et celui du second jusqu'à 50 000 euros. 

"L'esprit de la loi est là, l'engagement politique est là, le texte maintenant est là, reste la mise en œuvre", a déclaré Malika Boubékeur. "Tous les fauteuils roulants sont concernés", a-t-elle ajouté. Le chef de l'Etat a précisé que "la liste de tous les fauteuils qui seront pris en charge" était "très large" et sera publié dès vendredi 7 février. "Les fournisseurs doivent faire en sorte que leurs produits qui ont un certain coût aujourd'hui puissent effectivement correspondre aux critères spécifiques demandés dans la nomenclature", a-t-elle expliqué afin d'aboutir réellement à un "zéro reste à charge pour les personnes".

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