Bébés secoués : le gouvernement lance une campagne de sensibilisation
C’est un tabou que le gouvernement entend lever. Chaque année, le syndrome du bébé secoué a des conséquences graves, de séquelles pour le cerveau du bébé jusqu’à la mort du nourrisson. Une grande campagne de sensibilisation démarre lundi 17 janvier.
Les cris, et puis le silence : ce clip est diffusé depuis le lundi 17 janvier sur les réseaux sociaux, pour lever un tabou encore trop important sur les bébés secoués. La campagne a été lancée à l’hôpital de Lille (Nord). "Ce sont plus de 500 enfants chaque année qui sont diagnostiqués comme souffrant du syndrome du bébé secoué, avec dans 1 cas sur 10 au moins, le décès, et dans trois quarts des cas, un handicap qui l’accompagnera toute sa vie", rappelle Adrien Taquet, secrétaire d’État en charge de l’enfance et des familles.
Des pleurs inévitables
Dans la boîte crânienne de l’enfant, des infarctus sont observés, ce sont des trous dans le cerveau. En moyenne, un bébé victime aura été secoué 10 fois avant le drame, avec un pic entre l’âge de 2 et 4 mois. À l’hôpital de Lille, le service de pédiatrie travaille depuis longtemps auprès des parents pour les sensibiliser aux pleurs inévitables de leur bébé. "Un bébé qui pleure de façon intense peut entraîner des émotions différentes chez les parents : culpabilité, frustration mais aussi de la colère", explique Valérie Portenaert-Lefebvre, puéricultrice. Une colère dont il faut parler pour la comprendre, et la dépasser.
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