L'accès au spray anti-overdose élargi
Les autorités de santé ont annoncé que la naloxone sous forme de spray nasal, un traitement d'urgence des overdoses aux opiacés, serait distribuée plus largement.
Ce produit, commercialisé sous le nom de Nalscue® par le laboratoire britannique Indivior, était déjà autorisé en France depuis le mois de juillet dans le cadre d'une autorisation temporaire d'utilisation, mais uniquement via les pharmacies d'hôpitaux "autorisées à rétrocéder" (c'est-à-dire qui ont le droit de vendre des médicaments aux patients non hospitalisés) et dans les centres spécialisés dans la prise en charge des toxicomanes (CSAPA), à condition qu'ils soient "à gestion hospitalière" ou qu'ils disposent d'une pharmacie d'hôpital. Ce qui limitait l'utilisation du traitement pour le moment en France.
"Nalscue® peut dorénavant être dispensé dans un centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA), quel que soit son mode de gestion, ainsi que par des centres et structures disposant d'équipes mobiles de soins aux personnes en situation de précarité ou d'exclusion gérés par des organismes à but non lucratif", a indiqué le 26 décembre 2016 l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
Le traitement peut également être délivré par tous les pharmaciens hospitaliers aux patients admis aux Urgences suite à une overdose, mais également aux patients des services d'addictologie, dans le cadre de la préparation de la sortie de cure de sevrage, précise la note d'information du ministère de la Santé.
Cette autorisation "dérogatoire" s'applique également aux usagers de drogues "identifiés à risque d'overdose" via les unités sanitaires en milieu pénitentiaire, toujours "au moment de la préparation de la sortie". Les usagers sortant de prison ou d'un sevrage font en effet partie des personnes à suivre en priorité, selon les autorités sanitaires, car "devenues moins tolérantes aux opioïdes", elles présentent un plus grand risque d'overdose en cas de rechute.
Les professionnels de santé doivent toujours suivre une "formation à son utilisation" avant de pouvoir délivrer ce traitement, précise l'ANSM.
Avec AFP
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