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Fréjus : mise en examen pour "assassinat" et "acte de barbarie" et placement en détention de l'homme qui s'est rendu aux gendarmes avec une tête et un pénis

Le suspect mis en examen ce lundi, s'était présenté vendredi dernier à la gendarmerie de Fréjus avec un sac contenant la tête de sa victime, tuée la veille, et ses organes génitaux.

franceinfo - avec France Bleu Provence

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Publié le 10/01/2022 21:09 Mis à jour le 10/01/2022 21:11

Temps de lecture : 1min

Le quartier Villeneuve rue Lantanas à Fréjus bouclé après qu'un homme s'est rendu à la gendarmerie avec une tête et des organes génitaux dans un sac, le 7 janvier 2022.  (SOPHIE LOUVET / MAXPPP) — Le quartier Villeneuve rue Lantanas à Fréjus bouclé après qu'un homme s'est rendu à la gendarmerie avec une tête et des organes génitaux dans un sac, le 7 janvier 2022. (SOPHIE LOUVET / MAXPPP)

L'homme qui s'était rendu vendredi 7 janvier à la gendarmerie de Fréjus (Var), avec une tête coupée et un pénis dans un sac, a été mis en examen lundi 10 janvier pour "assassinat" et "acte de torture et de barbarie", selon les informations de France Bleu Provence. Il a été écroué à la prison de Draguignan.

L'individu, âgé de 38 ans, s'était présenté à la gendarmerie avec un sac contenant la tête de sa victime, tuée la veille, et ses organes génitaux. Aux enquêteurs, il a expliqué que la victime, également âgée de 38 ans, l'avait "énervé" et qu'il avait "eu peur" lors d'une violente dispute à son domicile.

Les deux toxicomanes se connaissaient

Le procureur de la République de Draguignan précise que les deux hommes se connaissaient. Tous les deux sont toxicomanes. La victime avait l’habitude de venir se droguer chez le suspect. Une pièce de l'appartement servait de salle de shoot. Connus des services de police, les deux hommes ont des casiers judiciaires "très longs", précise le procureur.

Une expertise psychiatrique et une reconstitution des faits vont avoir lieu. "Il y a une nécessité absolue de comprendre ce qui s'est passé dans cet appartement car aujourd'hui nous avons très peu d'informations", explique Patrice Camberou, le procureur. Le suspect, qui "donne une explication banale à un geste effroyable", refuse de répondre aux questions.