Essai clinique de Rennes : ouverture d'une nouvelle enquête judiciaire
EN BREF – Le Parquet de Paris a ouvert une nouvelle enquête judiciaire sur les causes de l'AVC d'un volontaire survivant à l’essai clinique de la molécule BIA 10-2474, a appris l’AFP ce 10 janvier de source judiciaire. Le décès d’un patient dans le cadre de ces recherches avait entraîné leur arrêt en janvier 2016.
Selon une information du journal Le Figaro, le pôle de santé publique du parquet de Paris a ouvert en août 2016 une enquête préliminaire pour "blessures involontaires" concernant un cas d’AVC survenu lors de la campagne d’essai de la molécule BIA 10-2474 (essai clinique Biotrial arrêté en janvier de la même année).
Cette enquête est distincte de l'instruction actuellement menée par des juges sur d’autres aspects de l'essai clinique de Rennes, et ne concerne pas le volontaire décédé, Guillaume Molinet (voir encadré).
Le Parquet avait ouvert en juin une information judiciaire pour "homicide involontaire" et "blessures involontaires" confiée à des juges d'instruction. Un volontaire d'une autre cohorte, un ancien gendarme qui avait participé en novembre 2015 à un volet de cet essai, a décidé de se constituer partie civile dans cette information judiciaire pour être reconnu comme victime de l'essai clinique.
A l'instar d'autres volontaires concernés par l'essai avec la molécule de Bial, il avait passé une IRM cérébrale préventive administrée à la demande de Biotrial après le drame de janvier 2016. L'examen avait mis en évidence des lésions en lien avec un "accident cardiovasculaire non récent", sans pouvoir toutefois le dater, selon une source proche de l'enquête. Une analyse réfutée par ce plaignant et sa défense, qui faisaient valoir que son AVC était une cause directe de l'essai clinique, selon la source.
Sa demande de constitution partie civile dans l'information judiciaire avait été rejetée par les juges d'instruction, conformément aux réquisitions du parquet, qui avait toutefois ouvert une enquête pour déterminer si cet accident cardiovasculaire pouvait être lié à la prise de la molécule BIA 10-2474 et être daté dans le temps, selon la source judiciaire. Les investigations ont été confiées à la direction interrégionale de la police judiciaire de Rennes.
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