Arrêts-maladies : les médecins généralistes dénoncent une campagne de l'Assurance-maladie pour limiter le nombre de prescriptions
"Ce qui nous pose problème, c'est que cette nouvelle campagne ne vise que les arrêts longs", a expliqué jeudi Agnès Giannotti, présidente du principal syndicat de généralistes libéraux en France.
C'est une campagne qui suscite la colère des syndicats. L'Assurance-maladie a lancé ces dernières semaines une nouvelle opération visant les médecins généralistes les plus prescripteurs de journées d'arrêt-maladie. Elle prend contact auprès de ces praticiens et lance une procédure visant à ce qu'ils s'engagent à baisser le nombre de jours prescrits, en général de l'ordre de 20%, a expliqué jeudi 19 juin le syndicat MG France, lors d'une conférence de presse.
Selon l'Assurance-maladie, environ 500 médecins généralistes en France sont concernés, avec des "mises sous objectif" qui seront effectives à partir du 1er septembre. Une deuxième vague suivra ensuite, à partir du 1er janvier. "Ce qui nous pose problème, c'est que cette nouvelle campagne ne vise que les arrêts longs", a expliqué Agnès Giannotti, présidente du principal syndicat de généralistes libéraux en France.
"Il ne s'agit ni de fraude, ni d'abus"
"Mais vous imaginez bien qu'un médecin généraliste dans son cabinet ne va pas arrêter sur une longue durée quelqu'un qui n'en a pas besoin. Il ne s'agit ni de fraude, ni d'abus, mais de patients qui en ont besoin et pour lesquels nous sommes coincés", sans autre solution pour éviter une nouvelle dégradation de l'état de santé de la personne, a-t-elle ajouté.
Tous les syndicats de médecins recommandent aux médecins généralistes concernés de ne pas accepter la "mise sous objectif". Ce refus provoque la "mise sous accord préalable" du médecin, ce qui signifie que toutes ses prescriptions d'arrêt-maladie doivent être approuvées par le médecin conseil de l'Assurance-maladie.
La vigie des dépenses de santé a déclaré mercredi que les dépenses d'indemnités journalières avaient augmenté de 6,7% sur les quatre premiers mois de 2025. Elles pourraient de dépasser de 0,5 milliard d'euros la prévision faite dans le budget de la Sécurité sociale pour 2025.
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