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Lactalis : "L'heure n'est pas à la polémique ou à la justice, l'heure est aux explications" assure le directeur de la communication de l'industriel

Le directeur de la communication de Lactalis a réagi sur franceinfo aux accusations du "Canard enchainé". Le journal assure que 8 000 tonnes de poudre de lait produites à Craon ont été utilisées après une contamination à la salmonelle.

franceinfo - Édité par Thomas Pontillon

Radio France

Publié le 24/10/2018 14:02 Mis à jour le 24/10/2018 16:03

Temps de lecture : 1min

Le directeur de la communication de Lactalis, Michel Nalet, en janvier 2018.  (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP) — Le directeur de la communication de Lactalis, Michel Nalet, en janvier 2018. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Invité de franceinfo mercredi 24 octobre, le directeur de la communication de Lactalis, Michel Nalet, a démenti et "condamné fermement" les accusations du Canard enchaîné. L'hebdomadaire affirme que le géant laitier aurait continué à vendre 8 000 tonnes de lait en poudre sorties de l'usine de Craon (Mayenne), qui a été au cœur du scandale des laits infantiles contaminés fin 2017.

Lactalis dément les accusations

Michel Nalet a toutefois refusé de dire si Lactalis comptait attaquer en justice Le Canard enchaîné, qui s'appuie sur des documents fournis par la préfecture de Mayenne. "L'heure n'est pas à la polémique ou à la justice, l'heure est aux explications", a-t-il souligné.

"Pour ce qui concerne les 8 000 tonnes de produits visés dans l'article du Canard enchaîné, ces produits ont bien été fabriqués sur la tour 2 qui n'était pas concernée par cette contamination, et étaient conditionnés sur un circuit complètement indépendant", a affirmé le directeur de la communication de Lactalis. Le phénomène de contamination a "toujours été limité à la tour 1" de l'usine, assure le groupe. Cette tour de séchage a d'ailleurs depuis été définitivement fermée.

"Jamais, au grand jamais, le groupe Lactalis n'aurait pu mettre sur le marché des produits qu'il savait contaminés, a ajouté Michel Nalet. Et on ne comprend pas pourquoi aujourd'hui ces accusations ressortent alors que ce sont des sujets qui ont été évoqués en toute transparence avec les autorités."