Intoxications à la bactérie E.coli dans l'Aisne : une famille intente une action en responsabilité contre l'État
Une série de contaminations à la bactérie E.coli a touché Saint-Quentin et les alentours, dans l'Aisne, fin juin.
Les parents de deux enfants qui ont été victimes d'une intoxication alimentaire à la bactérie Escherichia-coli en juin dans l’agglomération de Saint-Quentin (Aisne), intentent une action en responsabilité contre l'État, a appris franceinfo, jeudi 10 juillet, auprès de l'avocat de la famille. Le recours a été déposé lundi devant le tribunal administratif d'Amiens.
Au total, 32 cas d'intoxications à l'E.coli ont été recensés depuis le 17 juin dernier dans l'Aisne. Les analyses des autorités de santé menées après le décès d'une enfant de 11 ans et cette série d'intoxications alimentaires sévères à Saint-Quentin (Aisne) et aux alentours ont confirmé le lien avec plusieurs des boucheries suspectées, avait annoncé la préfecture mercredi 2 juillet.
Huit jours d'hospitalisation à cause de l'intoxication alimentaire
Si le lien entre cette bactérie et plusieurs boucheries du secteur a été confirmé, pour ces parents, l'État est responsable aussi, car il est en charge de veiller au respect de la réglementation sanitaire. Leurs enfants de 8 et 11 ans ont été hospitalisés pendant huit jours à cause de cette intoxication alimentaire, et ont subi un lourd traitement antibiotique, relate leur avocat à franceinfo, maître Emmanuel Ludot.
Ce dernier souhaite que le tribunal administratif d'Amiens désigne un médecin expert pour examiner les deux enfants dont il représente la famille. Afin d'évaluer le préjudice subi, il entend demander des indemnisations à l'État. Contactée, la préfecture de l'Aisne n'a pas, pour le moment, donné de réponse aux sollicitations de franceinfo.
Contactée, la préfecture de l'Aisne a répondu à franceinfo qu'elle est "soucieuse de n’interférer ni dans le travail des enquêteurs ni dans celui des juges" et "ne fait aucun commentaire".
Le parquet de Saint-Quentin, qui avait ouvert une enquête préliminaire des chefs d'homicide involontaire, blessures involontaires, mise en danger et tromperie aggravée par la mise en danger de la santé humaine, s'est dessaisi le 25 juin au profit du pôle de santé publique du parquet de Paris.
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