Les traditionnelles boîtes en polystyrène des kebabs sont désormais interdites
Ces emballages utilisés dans la restauration rapide ne peuvent plus être proposés depuis jeudi, comme le prévoit la loi antigaspillage de 2020 visant la fin progressive des plastiques à usage unique.
Emblème de la culture populaire et de la restauration rapide, les boîtes en polystyrène des kébabs sont interdites à partir du jeudi 1er juillet, comme l'a rappelé la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, en visite dans un fast-food de Nanterre, en banlieue parisienne. Ces emballages ne peuvent plus être proposés, comme le prévoit la loi antigaspillage de 2020 visant la fin progressive des plastiques à usage unique.
"C'est une matière qui met 1 000 ans à se détruire dans l'environnement, quand un sac plastique met 450 ans", a déclaré la ministre depuis une enseigne de vente en gros à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. "On prend les boîtes à kebab qui sont un peu emblématiques, car chaque année, vous avez 350 millions de kebabs qui sont consommés, ce qui en fait 11 par seconde", a ajouté Barbara Pompili, devant les alternatives recyclables proposées dorénavant, comme des boites en carton, pulpe ou polypropylène expansé.
"C'est une avancée"
"On ne va pas trouver de solution parfaite tout de suite, mais c'est une avancée", a-t-elle également estimé, avant de se rendre dans un fast-food pour constater l'application de cette mesure, et de déguster elle-même un kebab dit "complet" avec le traditionnel trio salade-tomates-oignons.
La ministre a également vanté le bilan de la France "bonne élève" de l'Union européenne dans la lutte contre les plastiques à usage unique. La loi antigaspillage pour une économie circulaire, votée en février 2020, impose de tendre vers 100% de recyclage des emballages en plastique à usage unique d'ici 2025. Les boîtes à kebab en polystyrène étaient interdites depuis le 1er janvier, avec une tolérance pour l'épuisement des stocks qui prenait fin au 1er juillet.
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