Alerte aux médicaments anti-obésité vendus sur internet
L'Agence de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé jeudi avoir engagé des démarches judiciaires pour mettre fin à la vente et la publicité illégales sur internet de produits présentés comme des traitements, très en vogue sur les réseaux sociaux.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2023/11/23/epalivesix742927-655f652f04386017376299.jpg)
On ne le dira jamais assez : prudence sur les réseaux sociaux. L'Agence de sécurité du médicament (ANSM) monte au créneau contre la vente illégale de certains traitements anti-obésité, promus en dehors des circuits médicaux officiels. Sur les réseaux sociaux, la publicité et les annonces de ventes de ces produits se sont en effet multipliées ces derniers mois. L'ANSM a ainsi annoncé jeudi 11 septembre avoir engagé des démarches judiciaires.
En cause : "La vente et la promotion sans autorisation de médicaments aGLP-1 sur internet sont illégales. Les produits vendus peuvent être contrefaits et mettre en danger la santé des personnes qui les utilisent", alerte l'agence sanitaire, précisant que ce phénomène de commerce illicite concerne l'ensemble de l'Europe.
Mise en danger de la santé des consommateurs
Qu'ils soient vendus sous forme de stylo-injecteur, de patch ou de flacon, ces produits sont présentés comme des analogues du aGLP-1, de type Ozempic, Wegovy ou Mounjaro. Ce sont autant de médicaments qui ont fait leurs preuves dans le traitement du diabète ou de l'obésité, mais ils ne peuvent être délivrés qu'en pharmacie et sur prescription médicale. L'ANSM craint notamment la mise en danger de la santé des consommateurs : ces traitements peuvent vite devenir toxiques pour l'organisme s'ils sont mal utilisés.
"Afin de faire cesser ces activités de ventes illégales, l'ANSM a saisi, dès avril 2025, le procureur de la République" et a "réalisé une vingtaine de signalements à l'égard d'une dizaine de sites marchands" sur le portail Pharos du ministère de l'Intérieur, qui permet de déclarer les contenus illicites sur internet, selon le communiqué.
En France, seuls les médicaments en vente libre peuvent être vendus en ligne, et ce, uniquement par des pharmacies qui y sont autorisées. Seules 838 officines françaises sont référencées comme ayant une activité de vente en ligne de médicaments à prescription médicale facultative.
À regarder
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
-
Un ancien président en prison, une première
-
Normes : à quand la simplification ?
-
La Terre devient de plus en plus sombre
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
Louis Aliot, vice-président du RN, et les "deux sortes de LR"
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Louvre : cambriolages en série
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
-
Quel était le système de sécurité au Louvre ?
-
La Cour des comptes révèle les failles de sécurité du musée du Louvre
-
Cambriolage du Louvre : ces autres musées volés
-
Cambriolage au Louvre : l'émotion et la colère de Stéphane Bern
-
Famille royale : Andrew, le prince déchu
-
Promeneurs, joggeurs : la peur des chiens
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter