Aide médicale d'État : vouloir sa disparition "est un non-sens", souligne Rémi Salomon, président de la Conférence nationale des Commissions médicales d'établissements

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Article rédigé par franceinfo
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La commission mixte paritaire (CMP) vient d'approuver une baisse des crédits dédiés à l'Aide médicale d'État (AME) de 111 millions d'euros. Ceux-ci devraient être maintenus à leur niveau de 2024. "On limite les dégâts", estime sur franceinfo vendredi soir, Rémi Salomon, président de la Conférence nationale des Commissions médicales d'établissements.

Le compromis obtenu vendredi 31 janvier par la CMP sur le budget 2025 devrait permettre de maintenir les crédits dédiés à l'aide destinée aux soins des immigrés en situation irrégulière au niveau de 2024. "On limite les dégâts", estime Rémi Salomon, président de la Conférence nationale des Commissions médicales d'établissements, et chef du service de Néphrologie pédiatrique à l'Hôpital Necker de Paris, invité de franceinfo vendredi soir.

"Si on ne les soigne pas, les maladies infectieuses vont se propager"

"On fait circuler beaucoup d'informations qui ne sont pas justes", à propos de l'Aide médicale d'État, ajoute-t-il. Des idées reçues relayées, selon lui, à des fins électorales. Rémi Salomon rappelle qu'il "s'agit de traiter des gens qui sont malades, qui en ont vraiment besoin". "Si on ne le fait pas (...), les maladies infectieuses vont se propager", souligne le médecin, qui estime que vouloir l'arrêt de cette aide "est un non-sens". Par ailleurs, prendre le risque que la santé de ces personnes se dégrade, c'est risquer que leur prise en charge "coûte beaucoup plus cher à la société" et "mette une pression supplémentaire" sur le système de santé français.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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