Roland-Garros 2025 : battu par Arthur Fils, l'Espagnol Jaume Munar critique le "cirque" du public français
Récurrent depuis plusieurs années, le débat autour de l'attitude du public de Roland-Garros a été relancé jeudi, par l'Espagnol Jaume Munar.
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Battu par le Français Arthur Fils en cinq sets, l'Espagnol Jaume Munar a eu la défaite amère et a critiqué jeudi le "cirque" créé par le public de Roland-Garros, "le plus perturbant" du circuit selon lui. "Je vais être très clair sur le sujet du public, et je ne vais pas mâcher mes mots", a prévenu Jaume Munar, en conférence de presse, après une question sur l'ambiance électrique qui a porté Arthur Fils vers la victoire sur le court Suzanne-Lenglen lors du deuxième tour.
"Qu'ils encouragent l'autre joueur, qu'ils crient, je suis habitué, j'ai l'expérience, en Amérique du Sud aussi, c'est très intense", a commencé le Majorquin de 28 ans, "Mais ce que je considère comme un manque total de respect – et ici, ça arrive souvent – c'est le fait qu'ils chantent sans arrêt, qu'ils interrompent continuellement. Et au final, cela empêche le jeu d'avancer."
"Ce serait bien d'apaiser un peu l'ambiance"
"Ce n'est même pas une question d'impact émotionnel ou personnel, c'est simplement que le jeu ne peut pas se dérouler normalement", a-t-il estimé, "Ça paraît être un beau spectacle pour les spectateurs, mais il faut se rappeler qu'on est là pour faire notre travail. Ça ne doit pas ressembler à un cirque. Et parfois, ici, ça ressemble à du théâtre".
"À un moment du match, quand la tension monte, ils chantent l'hymne, ils t'empêchent de servir, entre les services ils disent des bêtises juste pour déranger", a-t-il continué, même s'il reconnaît que s'il commet "une double faute ou autre chose, c'est de (sa) faute, ce n'est pas la leur". Invité à comparer l'ambiance de Roland-Garros avec les autres sur le circuit, Jaume Munar a répondu que c'était "le public le plus dérangeant, très clairement".
"À l'US Open, c'est un show, mais les gens vivent ça plus comme des spectateurs, pas avec autant de fanatisme (...). En Australie, c'est un peu pareil. Ici, à Paris, le drapeau pèse trop lourd, à mon avis. Ce serait bien d'apaiser un peu l'ambiance pour laisser le jeu se dérouler plus normalement", a-t-il conclu.
"Quand tu vois le public qu’il y a au foot, en NBA, en NFL, ici c’est rien"
"Il faut faire avec, tu ne vas pas te plaindre du public, tu sais que c'est là", a de son côté estimé le Français, interrogé sur un public français parfois qualifié d'indiscipliné en conférence de presse : "Indiscipliné, c’est un grand mot, quand tu vois le public qu'il y a au foot, en NBA, en NFL, ici c'est rien. C'est une atmosphère dingue, mais ça va, c'est du tennis. S'ils font un peu de bruit avant de servir, bien sûr que c’est toujours un peu agaçant pour l’adversaire, mais faut faire avec, il n'y a pas le choix."
Avant d'assurer que, selon son expérience, le public pouvait être chaud partout. "Je suis allé au Brésil, j'ai joué Fonseca [Brésilien NDLR], je ne me suis pas plaint du public. Quand on va en Australie et qu'on joue des Australiens, quand on va à New York et qu’on joue des Américains, que les mecs te hurlent dans les oreilles pendant trois, quatre heures, qu'est-ce que tu veux faire [...] ? Moi je pense que le public français est l'un des meilleurs, si ce n'est le meilleur, et ça restera comme ça." Mené deux sets à zéro, Jaume Munar a égalisé contre le Français qui a eu recours à un médecin à cause d'une douleur au dos. Arthur Fils, qui haranguait la foule lors des moments décisifs, s'est finalement imposé au bout de l'effort.
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