Roland-Garros 2024 : matchs avancés à 10 heures, alcool interdit en tribunes, sécurité plus stricte... La mise au point d'Amélie Mauresmo
La directrice du Grand Chelem parisien a annoncé de nouvelles mesures disciplinaires pour le public, à la suite des plaintes de plusieurs joueurs. Elle a aussi évoqué la météo et les adaptations du programme qui s'imposent.
Au cours d'une réunion de presse informelle où elle n'a éludé aucun sujet, Amélie Mauresmo a annoncé, jeudi 30 mai, de nouvelles mesures pour s'adapter aux deux principales perturbations du tournoi parisien dans cette première semaine : les intempéries et quelques comportements déplacés dans le public.
Alors que la numéro 1 mondiale, Iga Swiatek, s'est plainte mercredi de cris intempestifs dans le public, comme le Belge David Goffin mardi, la directrice de Roland-Garros a promis des consignes de sécurité "plus strictes" et moins de tolérance pour les "personnes qui dépassent les limites". Elle a également détaillé les mesures prises pour s'adapter à la météo capricieuse, qui gêne le bon déroulement des rencontres sur les courts annexes : les match débuteront une heure plus tôt sur tous les courts.
Matchs avancés à 10 heures et une rotation supplémentaire
Plus encore que les quelques comportements déplacés, c'est la pluie qui perturbe la première semaine de Roland-Garros. Mercredi, aucun match sur les courts annexes n'a pu être mené à son terme, après plusieurs interruptions en début de semaine déjà. Jeudi, les matchs sont entrecoupés par les averses. En conséquence, Amélie Mauresmo a annoncé que les matchs débuteront dès 10 heures vendredi sur les courts annexes, à l'exception du SImonne-Mathieu et du court n°14.
En se félicitant aussi d'avoir inauguré le toit de ce dernier la bonne année : "Dans cette météo pourrie, on a cette deuxième option du Lenglen, ce qui nous a permis de passer un cinquième match hier [mercredi]. On essaye de maintenir un équilibre et une équité sportive pour tout le monde, on fait ce qu'on peut". La directrice a aussi expliqué que, pour garnir les travées d'un court central souvent clairsemé, les personnes munies d'un billet pour les courts annexes y avaient été autorisées mercredi pour le match entre Iga Swiatek et Naomi Osaka. Une décision qui pourrait se répéter, "le cas échéant".
Interdiction de l'alcool dans les gradins
C'est la principale mesure annoncée par Amélie Mauresmo : l'alcool ne sera plus autorisé dans la plupart des tribunes de Roland-Garros. "Pour l'alcool, on a des consignes, jusqu'à présent il était autorisé en tribunes, maintenant ce ne sera plus le cas", a annoncé la directrice du tournoi parisien. L'alcool sera toujours en vente dans l'enceinte du site de Roland-Garros, mais il ne sera plus possible de se rendre sur les courts avec une boisson alcoolisée.
Dès jeudi midi, il n'était pas rare de voir des spectateurs, une bière à la main, refoulés des courts principaux. En revanche, dans les loges, les coupes de champagne sont toujours légion et il n'est pas question d'y interdire l'alcool pour le moment. "Ce que je veux, c'est conserver cet engouement autour du tennis, du jeu et de Roland-Garros, explique l'ancienne gagnante de Wimbledon et de l'Open d'Australie. Mais si on ne se comporte pas bien, qu'on harangue ou qu'on jette des choses, ce n'est pas tolérable."
Des consignes plus strictes sur les comportements irrespectueux
Les plaintes d'Iga Swiatek et David Goffin ont été entendues. Si Amélie Mauresmo estime que "tenir son public, c'est aussi le rôle de l'arbitre", elle a malgré tout assuré : "On sera intransigeants sur le respect des joueurs, sur le respect du jeu. J'ai fait passser les consignes aux arbitres de chaise, d'être hyper réactifs". Les personnes qui "ne respectent pas le jeu ou les joueurs" pourraient donc être exclues.
"Pour les interventions du public pendant le point, je pense que c'est à l'arbitre de juger, estime l'ancienne numéro 1 mondiale. Parfois c'est dans l'émotion et c'est tout le public qui réagit, c'est très bien, mais parfois cela dépasse les limites." Les services de sécurité, comme les arbitres, ont reçu des consignes pour être "plus stricts" vis-à-vis des comportements déplacés. "Si on voit que cela se reproduit, on essaiera de localiser les personnes", promet également Amélie Mauresmo.
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