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Roland-Garros 2023 : Novak Djokovic se rassure avant de retrouver Karen Khachanov en quarts de finale

Bousculé par l'Espagnol Alejandro Davidovitch Fokina au tour précédent, le Serbe aux 22 Majeurs a remis les pendules à l'heure en disposant du Péruvien Juan Pablo Varillas en trois sets (6-3, 6-2, 6-2), dimanche.

Gabriel Joly, franceinfo: sport - A Roland-Garros

France Télévisions - Rédaction Sport

Publié le 04/06/2023 16:42 Mis à jour le 04/06/2023 17:00

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Le Serbe Novak Djokovic lors de son huitième de finale contre Juan Pablo Varillas à Roland-Garros, le 4 juin 2023. (EMMANUEL DUNAND / AFP)

Deux petites heures et puis s'en va. Le numéro 3 mondial Novak Djokovic a remporté facilement son huitième de finale contre le Péruvien Juan Pablo Varillas (6-3, 6-2, 6-2), dimanche 4 juin, sur le court Philippe-Chatrier. Grâce à cette victoire acquise en trois sets, le Serbe sera au rendez-vous des quarts de finale pour la 14e année consécutive.

Dedans dès le début de la partie, "Djoko" a d'abord enchaîné quatre jeux, laissant présager d'un match expéditif face au 94e mondial, avant de se faire voler son service. A 4-2, avec une balle de break pour Juan Pablo Varillas, il s'est accroché, se nourrissant tant du soutien, que des sifflets du public avec facétie pour finalement plier le premier set.

Plus à l'aise sur son premier service que sur ses deux tours précédents en dépit du vent (84% de points gagnés contre 63%), l'ex-numéro 1 mondial de 36 ans n'a laissé que peu de chances à son adversaire dans les deux manches suivantes, notamment grâce à sept aces réussis. "C'est sûrement le meilleur niveau de tennis que j'ai joué depuis le début du tournoi", s'est réjouit après la rencontre celui qui détient désormais le record de quarts de finale atteints à Roland-Garros (17 sur 19 participations).

Le plein de confiance pour Djokovic

Pour Juan Pablo Varillas, la marche était trop haute. Surtout après une première semaine aussi éreintante physiquement que mentalement. Le Péruvien a réalisé son meilleur parcours en Grand Chelem, mais il a surtout passé plus de 11 heures sur le court en enchaînant trois rencontres en cinq sets - ce qu'aucun huitième de finaliste à la Porte d'Auteuil n'avait fait depuis Gaël Monfils en 2006.

Malgré l'adversité relative, cette rencontre maîtrisée permet à "Nole" de se rassurer après un troisième tour piégeux, où il a été poussé dans ses retranchements par l'Espagnol Alejandro Davidovitch Fokina. Celui qui vise un 23e Majeur record avait jusqu'ici déçu sur terre avec deux éliminations précoces à Monte-Carlo, puis Rome. Cette victoire contre Juan Pablo Varillas lui permet de faire le plein de confiance. De bon augure avant de défier le Russe Karen Khachanov avec en ligne de mire, son duel très attendu contre l'autre favori, Carlos Alcaraz.