La marche des Baloutches pour plus d'autonomie
C'est ce que l'on pourrait appeler "l'autre guerre du Pakistan". C'est une guerre menée contre les rebelles d'une province du sud-ouest du pays qui s'appelle le Balouchistan. Depuis plus de dix ans, les Baloutches ont pris les armes pour demander plus d'autonomie, mais pour mater leur mouvement les autorités pakistanaises pratiqueraient enlèvements et exécutions en série.
Un charnier contenant au moins 13 cadavres a été découvert en janvier 2014 dans la région. La semaine dernière, des familles baloutches ont donc pris la route pour rejoindre la capitale pakistanaise, Islamabad. Elles ont parcouru 2.000 kilomètres à pied pour attirer l'attention sur leurs proches disparus et demander une enquête indépendante sur les exactions. Gaëlle Lussia-Berdou les a rencontrés.
Afghanistan
C'est dans un mois, le 5 avril, qu'aura lieu le premier tour de l'élection présidentielle en Afghanistan.
Onze candidats sont en lice pour succéder à Hamid Karzaï. L'actuel chef de l'Etat n'a pas le droit de se représenter après deux mandats consécutifs.
Alors que la majeure partie de la population afghane a moins de 30 ans, les jeunes ne semblent pas s'intéresser à ce scrutin pourtant décisif. C'est ce qu'a constaté le correspondant de RFI et France Info dans la capitale afghane, Nicolas Ropert. Pourtant, il va se tenir juste avant le retrait des quelques 50.000 soldats de la force de l'Otan.
Chine
Des Ouïghours ont mené un attentat terroriste dans la gare de Kunming, dans le sud-ouest du pays, samedi 2 mars. Le commando de huit personnes a tué à l'arme blanche 29 passagers et en a blessé 143 autres.
Une organisation en exil appelle les autorités chinoises à ne pas "diaboliser" cette minorité musulmane de 10 millions de personnes, qui réclame l'indépendance de sa région, le Xinjiang. Le risque de représailles chinoises est grand car les Ouïgours font peur.
Corée du Nord
Manoeuvre d'intimidation, démonstration de force... Ces derniers jours, la Corée du Nord a multiplié les tirs de missiles en mer du Japon. Ce mardi, sept missiles ont ainsi parcouru entre 50 et 150 km avant de retomber dans l'océan.
Ces tirs, qui violent les résolutions de l'ONU, sont pour le régime nord-coréen un signe de protestation. Depuis la semaine dernière son ennemi du Sud organise avec les Etats-Unis des exercices militaires conjoints. Des manoeuvres dont Pyongyang avait pourtant demandé l'annulation.
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