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Egypte : la foi ou la prison

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Comment vivre en Egypte si l'on ne croit pas en l'existence de Dieu ? Peut-on faire état de ses convictions d'athée même après la révolution de la place Tahrir ? Pas sûr. Un jeune homme risque des années de prison pour avoir "tweeté" des messages jugés blasphématoires.

franceinfo

Radio France

Publié le 13/11/2012 15:43 Mis à jour le 09/05/2014 21:41

Temps de lecture : 2min

Égypte

Comment vivre en Égypte lorsqu'on est athée ? La question se pose, en marge du procès d'un jeune homme de 25 ans, poursuivi
pour blasphème. Ses voisins l'ont dénoncé aux forces de l'ordre, ils
affirment qu'il a mis sur sa page Facebook des extraits du film
ridiculisant Mahomet et affirmé ses convictions d'athée sur Twitter. Il
s'agit du fameux film qui avait provoqué la colère du monde musulman
il y a quelques semaines. Le jeune homme récuse toutes les accusations.

En
marge de ce procès, donc, on s'aperçoit qu'en Égypte, il est très
difficile de se dire athée, la religion fait partie de l'identité de
chaque habitant, à tel point d'ailleurs qu'elle est mentionnée sur les
cartes d'identité.

Israël

L'Etat hébreu est confronté depuis quelques jours à deux fronts d'intervention armée : la bande de Gaza, avec des opérations de représailles après des tirs de roquettes par le Hamas en direction du territoire palestinien, et le plateau du Golan.

Cette zone a été annexée en partie par Israël après la guerre des 6 jours et sépare Israël de la Syrie. Cette fois, c'est le conflit syrien qui déborde au-delà de ses frontières. Des obus sont tombés sur ce plateau du Golan et l'Etat hébreu a répliqué pour la première fois par les armes, ce week-end.

Espagne

On reparle aujourd'hui des expulsions, au lendemain de la décision de l'association des banques d'interdire pendant deux ans ces procédures.
Aujourd'hui, ce sont les conservateurs au pouvoir et l'opposition socialiste qui réfléchissent ensemble à une réforme de la loi.
En fait, depuis l'éclatement de la bulle immobilière en 2008, 350.000 propriétaires ont été contraints de quitter leur logement, faute de pouvoir rembourser les crédits.

La semaine dernière, deux personnes se sont suicidées, une troisième a tenté de le faire, alors que des huissiers venaient les expulser.