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Elie Wiesel : "La haine n'est jamais une solution"

Un monde d’idées Olivier De Lagarde Du lundi au vendredi à 9h55, 14h25, 16h55, 21h55.

Elie Wiesel est l’un des grands hommes du 20e siècle. Ecrivain, philosophe américain, prix Nobel de la paix, il a consacré une partie de son œuvre à la Shoah dont il est rescapé.

Olivier de Lagarde

Radio France

Publié le 04/06/2014 19:01 Mis à jour le 05/06/2014 14:13

Temps de lecture : 1min

Le 6 juin 1944, Elie Wiesel a 15 ans et se trouve à Auschwitz. Il entend vaguement parler du débarquement mais observe ses compagnons. "Il y avait parmi nous des compagnons français et eux le savaient. Ils souriaient et se comportaient différemment. C’était le sourire qui pour moi était important car on ne souriait pas à Auschwitz. "

Elie Wiesel ne comprenait pas bien ce qu’était un débarquement. "On m’a dit qu’il y avait un débarquement et qu’à partir de maintenant rien ne serait plus pareil, parce que l’ennemi savait que c’était fini. "

Le 24 mai 2014, un homme a tué trois personnes au musée juif de Bruxelles. Le suspect est un Français qui se serait radicalisé en prison. "Je suis contre la haine et j’ai consacré ma vie entière à la combattre. La haine n’est jamais la solution, or l’antisémitisme c’est la haine la plus ancienne qui existe. "

UN MONDE D'IDEES / Elie Wiesel et l'antisémitisme

UN MONDE D'IDEES 3 05.06.2014 Elie Wiesel