Une Fête de la musique olympique, un été de blockbusters et Beyoncé au Stade de France

Le 21 juin, le ciel de Paris verra s’envoler pour la deuxième fois la vasque olympique au-dessus des jardins du Louvre. À l’occasion de la Fête de la musique, les trois mousquetaires des JO 2025, Thierry Reboul à la conception, Victor Le Masne à l'orchestration musicale et Romain Pissenem aux manettes électro, sont partis d’un principe : faire de cette soirée "un écho de tout ce qui nous entoure", "une exploration de ce que la musique a dit sur les sujets de société, de guerre et de paix depuis plus de 60 ans". Pour se faire, une "bande-son très éclectique" où "tous les goûts" et "toutes les générations" pourront se retrouver. Et qui mieux que Daniel Balavoine pour "sauver l’amour" dans ce "quotidien qui plombe le moral" ? 

“Il y a une histoire, une narration qui part d'une phrase de Victor Hugo : la musique, c'est du bruit qui pense. Cela nous permettait de dire que la Fête de la musique, cette année, devait être un peu différente parce qu'elle ne pouvait pas ignorer ce qui se passait dans le monde.”

Thierry Reboul

à franceinfo

Une version réenregistrée par Victor Le Masne de Sauver l'amour de Balavoine (1986), cet hymne à la tolérance, résonnera donc dans les jardins du Louvre. Ayant eu accès "à ce trésor que sont les pistes originales du morceau" grâce aux enfants du chanteur, l’artiste en donnera "une version nouvelle". "Évidemment, le but n'est pas de tout repenser, de tout changer, mais de donner un éclairage un peu nouveau, un peu différent. On pourra entendre, comme j'ai l'habitude de le faire, un orchestre symphonique comme de la musique électronique. C'est un mélange de tout ça."

“Faire des chansons de société mais en même temps, rester dans l'esprit d'une grande fête populaire : Daniel Balavoine est un des très rares artistes qui cumulait les deux aspects.”

Victor Le Masne

à franceinfo

Un été placé sous le signe des blockbusters

Cet été sera-t-il à la hauteur du "Barbenheimer", contraction clin d'œil aux blockbusters Barbie et Oppenheimer ayant cumulé l’année dernière plus de 2,3 milliards de dollars de recette dans le monde ? Depuis une vingtaine d'années, en France, la saison estivale est en effet devenue une propice à la sortie d’importantes productions américaines et Marc-Olivier Sebbag, délégué général de la Fédération nationale des cinémas français, l’explique par plusieurs raisons. "D'une part, on a du temps, par exemple, pour la fête du cinéma, du 29 juin au 2 juillet. C'est cette combinaison d'offres spéciales, d'événements spéciaux et de temps libre pour les jeunes, et puis ce moment un peu suspendu de l'été, où la vie n'est pas tout à fait comme le reste de l'année. On fait des choses de façon plus intense et plus forte et donc on va plus au cinéma."

“On aime cette période parce qu’on développe des films principalement pour un public jeune adulte, ado, enfant. Et en l'occurrence, on entre dans une période où ils sont vraiment disponibles, où ils ont envie de se détendre et on leur apporte, je crois, une partie des plaisirs de leur été.”

Marco-Olivier Sebbag

à franceinfo

Pour ces "quatre mois les plus forts de l'année qui, à eux seuls font plus de 50% de la fréquentation annuelle", certains succès sont déjà annoncés. Le huitième chapitre de la saga Mission Impossible accueilli en grande pompe au Festival de Cannes et le carton Lilo et Stitch ont respectivement engrangé plus de 500 millions de dollars de recettes et dépassé les 4 millions d’entrées en France. Mais selon Marc Olivier Sebbag, les films français ne sont pas en reste. L’été dernier, Le Comte de Monte-Cristo et Un petit truc un plus avaient su susciter l’engouement. Cette année, 13 jours, 13 nuits de Martin Bourboulon et Le Grand Déplacement de et avec Jean Pascal Zadi devraient, eux aussi confirmer l’aspect locomotive des blockbusters. Une période de l’année excitante pour les cinémas français qui annonce une fin d’année avec une "programmation de films assez continue", comme l’affirme Marc-Olivier Sebbag au micro de Tout Public.

Beyoncé au Stade de France pour son Cowboy Carter Tour

Cheveux au vent, Beyoncé est apparue jeudi 19 juin 2025 sur la scène du Stade de France où elle se produit à nouveau vendredi et samedi, rassemblant plus de 80 000 personnes. De quoi rendre ses fans les plus "heureux au monde". Ce Cowboy Carter Tour est l’occasion pour la chanteuse à la réputation planétaire de séduire les foules en rejouant ses classiques et notamment Crazy In Love, écouté plus d’un milliards de fois sur Spotify.

Une émission avec la participation de Matteu Maestracci, journaliste au service culture de franceinfo.