Le rappeur Jul en concert au Vélodrome et débrief et pronostics du Festival de Cannes

Dans Tout Public du vendredi 23 mai, Benoît Payan, maire de Marseille, raconte Jul avant les deux concerts du rappeur au Stade Vélodrome et les journalistes du service culture de franceinfo reviennent sur deux semaines cannoises.

Article rédigé par Frédéric Carbonne
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
Concert du rappeur marseillais JUL au stade Orange Vélodrome à Marseille 2ème soirée de concert (Nicolas VALLAURI / MaxPPP)
Concert du rappeur marseillais JUL au stade Orange Vélodrome à Marseille 2ème soirée de concert (Nicolas VALLAURI / MaxPPP)

"Sous un soleil d'or", la cité Phocéenne se prépare aux deux concerts de l’artiste le plus écouté en France, le rappeur marseillais Jul.

Les 23 et 24 mai 2025 résonneront au Stade Vélodrome les mélodies du chanteur, qualifié par Benoît Payan, maire de Marseille, de "phénomène artistique, social et culturel".

"Il a commencé tout seul chez lui, au fin fond du cinquième arrondissement de Marseille, sur un ordinateur qui lui était fourni par le collège. Il a commencé à faire des sons. Il s'est fabriqué seul. Et puis, quelque chose a émergé."

“Tout le monde en parle. C'est en ça que c'est un phénomène politique et social(...). Il perpétue quelque chose qui s'est passé dans cette ville avec le rap.”

Benoît Payan

à franceinfo

Aujourd’hui à la tête de 23 albums et du record d’affluence au Stade de France après son concert du 16 avril 2025, cet "OVNI" déchaîne les passions. "75 000 places vendues pour ce soir, 75 000 places vendues pour demain, 1 million de connexions sur le site. Il n’y a plus de places. Tout le monde cherche des placements. Ça va être quelque chose d'absolument incroyable." enchaîne Benoît Payan au micro de Tout Public. Ce dernier voit dans le rappeur une "fierté totale, absolue pour l'immense majorité des Marseillaises et Marseillais" et "le meilleur ambassadeur" de sa ville.

Clap de fin pour le Festival de Cannes.

Une sélection "assez noire", manque de médiatisation de certains films, surexposition pour d'autres… Cette soixante-dix-huitième édition du Festival de Cannes s’est avérée "décevante" pour les journalistes du service culture de franceinfo.

Avec 22 films présentés, la Compétition officielle a été jugée trop dense, thèse confirmée par Margaux Baralon, journaliste indépendante spécialisée en cinéma et séries : "Il y a beaucoup trop de films. Il y a aussi parfois une incompréhension totale sur les films qui se retrouvent dans d'autres sélections et ceux qui sont en compétition officielle. (...) On prend toujours le risque de rater des pépites quand on se concentre sur la compétition officielle."

Parmi cette longue liste, certains ont toutefois su sortir du lot et pourraient prétendre à la convoitée Palme d’Or. Un simple accident du réalisateur iranien Jafar Panahi, présenté précédemment dans Tout Public, ou encore La petite dernière d’Hafsia Herzi seraient en bonne position. Récemment récompensée du César de la meilleure actrice, la réalisatrice y aborde l’homosexualité et filme Nadia Melliti, castée sauvagement.

Remarquée pour sa prestation, la jeune actrice est suivie de près pour le Prix de l’interprétation féminine par Léa Drucker dans Dossier 137 et Llucia Garcia dans Romeria.

“On a parlé de la thématique de la maternité, il y a aussi beaucoup de films avec des couples lesbiens cette année.”

Margaux Baralon

à franceinfo

Une compétition en demi-teinte avec bilan mitigé, mais quelques belles surprises dont le Palmarès officiel sera annoncé ce samedi 24 mai 2025, au cours de la cérémonie de clôture du Festival. L’exhaustivité des suggestions de nos journalistes est, elle, d’ores et déjà disponible en écoutant le podcast de l’émission.

Une émission avec la participation de Thierry Fiorile, Matteu Maestracci et Yann Bertrand, journalistes au service culture de franceinfo. 

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