Dassault Aviation, le Falcon décolle
Après les avions de combat, les avions d’affaire. Ragaillardi par la vente du Rafale à l'Egypte, le groupe Dassault Aviation a profité de la présentation de ses résultats 2014, mercredi 11 mars, pour se féliciter du décollage d'un autre appareil, civil cette fois-ci : le Falcon, très prisé des hommes d’affaire.
90 commandes engrangées en 2014 contre une soixantaine en 2013... cela fait un carnet de commandes proche de 5 milliards d'euros.
Les ventes effectives d'avions d'affaires ont un peu baissé l'année dernière, ce qui a pesé sur les comptes de Dassault. Le bénéfice net a reculé de 40% à 280 millions d'euros, mais 2015 s'annonce sous de bien meilleurs auspices.
Les commandes de Falcon sont même supérieures aux livraisons réalisées en 2008.
2008, début de la crise financière internationale. Sept ans plus tard, le marché de l'aviation d'affaire repart... faut-il y voir un signe ?
Certainement celui de la reprise économique dont on parle tant. Les hommes d'affaires reprennent leur pélerinage planétaire pour signer les contrats, mais la reprise du business, c'est aussi le développement d'une concurrence toujours plus forte pour les avionneurs... d'où l'importance d'innover.
Les performances du dernier né de Dassault, notamment en termes de capacité de distance parcourue, vont permettre de desservir 500 aéroports supplémentaires aux Etats-Unis, ce qui est un argument de poids.
A quoi ressemble le nouveau bébé ?
C'est la gamme des Facon 5X et 8X. Le 8X est un bijou de technologie et de luxe. C'est un tri réacteur capable d'embarquer jusqu'à 19 personnes et parcourir 12.000 kilomètres sans escale. Il peut ainsi relier par exemple Los Angeles à Pékin ; New-York à Tel ou Paris à Singapour sans se poser ni se ravitailler.
Sa vitesse est impressionnante : 980 kilomètres heures, soit environ 15 kilomètres à la minute, autant que les gros porteurs d'Airbus et Boeing.
Quant à l'intérieur de la cabine de 19 mètres de long, je ne vous fais pas de dessin : c'est le grand luxe taillé sur mesure. Derniers canons en matière d'aide au pilotage et bénéficiant d'une sécurité à toute épreuve comme des réservoirs de carburants pressurisés à l'instar des appareils militaires. Coût de la recherche et développement : 500 millions d'euros.
Le joujou n'est pas donné
55 millions de dollars l'unité (un peu plus de 52 millions d'euros). Mais comme l'appareil consomme moins que ses concurrents – environ 35% de moins –, le client fait une économie de 5 millions d'euros sur 600 heures de vol. Le temps, c'est de l'argent.
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