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Virginie Despentes : "Je trouve que je ressemble à Gérard Depardieu"

Tout et son contraire Philippe Vandel Du lundi au vendredi à 8h25, 11h51, 16h25, 17h54 et 0h10

Romancière et réalisatrice, Virginie Despentes a fait irruption dans le paysage littéraire par un scandale : "Baise-moi" en 1993. Elle a également écrit et réalisé "Bye-bye Blondie" ou "Apocalypse bébé" qui reçut le prix Renaudot en 2010.

Philippe Vandel

Radio France

Publié le 21/07/2015 13:28 Mis à jour le 22/07/2015 06:03

Temps de lecture : 1min

("La société est de plus en plus corsetée, regrette Virginie Despentes, j'ai l'impression qu'on s'habitue de plus en plus à des états d'inégalité" © MaxPPP)

Le dernier roman de Virginie Despentes est une trilogie, qui est en fait une "bilogie" puisque seuls les deux premiers tomes sont sortis : Vernon Subutex, 1 et 2. (publié chez Grasset)

Vernon Subutex, c'est le nom de son héros. On pense à Vernon Sullivan, le pseudonyme de Boris Vian et au Subutex, le substitut de l’héroïne mais en fait ce personnage fictif est un assemblement de plusieurs personnages parisiens que l'auteur a pu rencontrer au cours de sa vie.

Avec Philippe Vandel, Virginie Despentes revient notamment sur son changement d’orientation sexuelle affirmant que pour une femme de 40 ans, il vaut mieux être lesbienne plutôt qu’hétérosexuelle. A propos des critiques de ses livres dans la presse, elle se dit persuadée qu’elle n’aura jamais une bonne chronique dans un journal dirigé par Laurent Joffrin.

Virginie Despentes raconte comment elle est devenue lesbienne.

Virginie Despentes aimerait que Gérard Depardieu interprète son rôle si on devait faire un biopic sur elle.