Véronique Ovaldé : "On devrait interdire aux enfants de lire, ils auront l'impression de transgresser quelque chose"
Véronique Ovaldé est romancière, elle vient de publier "Soyez imprudents les enfants". Elle est l’invitée de Philippe Vandel dans Tout et son contraire.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2016/09/09/phpmvo8cV_1.jpg)
Véronique Ovaldé est romancière. Son dernier livre Soyez imprudents les enfants vient de sortir aux éditions Flammarion. Il raconte l’histoire initiatique d’une adolescente bouleversée après être tombée sur une toile représentant une femme nue et qui va partir sur les traces énigmatiques du peintre. Une adolescente imprudente, comme son auteur qui est l’invité ce lundi de Philippe Vandel dans Tout et son contraire.
Véronique Ovaldé signe son huitième roman. En 2009, elle obtient le prix Renaudot des lycéens, le prix France Télévisions et le Grand prix des lectrices du magazine Elle pour son livre Ce que je sais de Vera Candida.
Petite, Véronique Ovaldé se cachait pour lire
Dans son dernier roman, Soyez imprudents les enfants, elle s’est inspirée de Giono pour le titre. Dans le Hussard sur le toit, le héros reçoit une lettre de sa mère qui lui dit : "Sois toujours très imprudent, mon petit, c'est la seule façon d'avoir un peu de plaisir à vivre dans notre époque de manufactures". "Cette phrase m’avait tourneboulée", explique Véronique Ovaldé.
L’héroïne de son livre, Atanasia Bartolome, va découvrir un immense tableau qui va la sidérer, au cours d’une visite avec son école dans un musée. Une femme nue dessinée par le peintre Roberto Diaz Uribe. Elle va alors découvrir que le peintre appartient à sa famille et a organisé sa propre disparition.
Une enfance "moche"
L’histoire se déroule dans le début des années post-franquistes en Espagne, qu’a connues Véronique Ovaldé, d’origine espagnole. Comme son héroïne, l’auteur se cachait pour lire. "C’est tellement agréable ! On devrait interdire aux enfants de lire, comme ça ils auront l’impression de transgresser quelque chose". Pour contourner la censure de son père, Véronique Ovaldé allait à la bibliothèque municipale pour lire des écrivains américains comme Ernest Hemingway ou Henry Miller.
A l’évocation de son enfance, Véronique Ovaldé n’a qu’un mot pour la décrire : "moche". C’est pourquoi elle aime se raconter des histoires depuis toute petite. À cinq ans, elle sait qu’elle veut être écrivain.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter