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Rémy Pfimlin : "Un service public sans audience perd sa légitimité"

Tout et son contraire Philippe Vandel Du lundi au vendredi à 8h25, 11h51, 16h25, 17h54 et 0h10

Celui qui était président de France Télévisions depuis 2010 quittera ses fonctions le 22 août prochain.

Philippe Vandel

Radio France

Publié le 11/06/2015 16:29 Mis à jour le 12/06/2015 05:47

Temps de lecture : 1min

(A France Télévisions, Rémy Pfimlin estime avoir musclé l'information, développé le numérique et encouragé la fiction française © MaxPPP)

Rémy Pfimlin était candidat à sa propre succession mais c’est Delphine Ernotte qui a finalement été retenue par le CSA pour présider France Télévisions ces cinq prochaines années. Le mode de scrutin de cette élection a été vivement critiqué. L'un des candidats, Didier Quillot, a porté plainte dénonçant "le manque d’impartialité du CSA et l’opacité de la procédure de nomination ". Il a été suivi par la CGC (Confédération générale des cadres) des médias qui a également porté plainte. Rémy Pfimlin, lui, regrette cette démarche: "Je n'aime pas la judiciarisation ".

Interrogé sur sa carrière, le futur ex-président de France Télévisions raconte notamment son passé d’étudiant à HEC en révélant avoir diffusé un film pornographique dans l’amphithéâtre de son campus pour un évènement intitulé "la semaine de l’amour".

Rémy Pfimlin défend la procédure de nomination de Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions.

Rémy Pfimlin explique pourquoi Nicolas Canteloup est parti de France 2 pour rejoindre TF1.

Rémy Pfimlin raconte comment il a organisé "la semaine de l’amour" quand il était étudiant à HEC.