Laurent Lafitte : "C’est à la quarantaine que l’aigreur se joue"
Le comédien Laurent Lafitte est "La nouvelle belle gueule du cinéma français" selon la presse. Il a été la révélation du film "Les Petits Mouchoirs" de Guillaume Canet, et a joué dans "De l’autre coté du périph’". Il est à l’affiche de "Tristesse Club".
Le réalisateur Vincent Mariette qualifie son personnage de "connard sympa". Laurent Lafitte incarne Léon, le fils séducteur, mais loser.
"C’est quelqu’un qui est en train de s’aigrir. C’est à la quarantaine que l’aigreur se joue, quand on n’a pas réalisé tout ce que l’on voulait mettre en place, on se rend compte que la vie passe plus vite que ce que l’on pensait. "
Le théâtre
"Ma première expérience d’acteur c’est grâce à France Soir. Il y avait une annonce pour un casting pour un téléfilm pour France 3 et j’ai envoyé un photomaton, rencontré le réalisateur et passé un bout d’essai. J’avais 15 ans. "
Si Laurent Lafitte a voulu faire ce métier c’est à cause d’Au théâtre ce soir qui le fascinait alors qu’il n’avait que 13 ans. "Mes parents ne m’emmenaient pas au théâtre, donc je l’ai découvert par la télé. "
One Man Show
Il a écrit un one man show qu’il a joué 350 fois sur scène : Laurent Lafitte comme son nom l’indique. "Le processus du casting ne me convient pas du tout, parce que quand je me sens jugé je ne peux pas donner le meilleur. Donc, je sentais que ce n’était pas par là que cela allait s’accélérer. J’avais des choses à raconter par rapport à des personnages et j’avais envie de cet espace de liberté. "
Il y avait un sketch sur sa ressemblance avec Michel Leeb (car ils se ressemblent énormément, avec 20 ans d’écart). Il jouait un sosie officiel de Michel Leeb engagé dans les mariages.
"Je pensais désamorcer la bombe et en fait j’ai dégoupillé la grenade. C’était une bêtise. C’est François Cluzet qui m’a fait réaliser cela. C’était le dernier sketch sous forme de rappel. Il m’a dit, j’ai adoré ton spectacle, je n’y pensais pas et à la fin tu me mets ça dans la tête alors que je n’y pensais pas. Je l’ai donc retiré. "
À regarder
-
Le convoi du président de l'Équateur attaqué par des manifestants
-
Le discours de Robert Badinter pour l’abolition de la peine de mort en 1981
-
Pourquoi les frais bancaires sont de plus en plus chers ?
-
Oui, en trois ans, le coût de la vie a bien augmenté !
-
Pas de Pronote dans ce collège
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
Disparition dans l'Orne : la petite fille retrouvée saine et sauve
-
"L’antisémitisme est devenu une mode", déplore Delphine Horvilleur
-
Ils ont le droit à l’IA en classe
-
"Il y a un monde politique qui est devenu dingue. Il est temps que ça s’arrête. Ça va rendre fou tout le monde"
-
Pouvoir d'achat : les conséquences d'une France sans budget
-
Emmanuel Macron : le président lâché par les siens
-
Sébastien Lecornu : "Les ministres (...) n'auront pas le droit à des indemnités"
-
7-octobre : la douleur des Israéliens
-
Élection presidentielle anticipée ? La réponse de B. Retailleau
-
Tirs de kalachnikov : la balle frôle la tête d'une fillette
-
La dépénalisation de l'homosexualité, l'autre combat de Robert Badinter
-
Des mineures pr*stituées issues de l’ASE
-
Mistral AI : la pépite française qui défie les géants de l'IA
-
Il part à la chasse aux polluants
-
Dissolution, cohabitation... 5 scénarios pour sortir de la crise politique
-
Goncourt des lycéens : et toi, tu lis quoi ?
-
Bernard Pivot à Robert Badinter : "Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous qu'il vous dise ?"
-
Exclusif : à bord du premier cargo à voile
-
Instabilité politique : du jamais vu sous la Vè République
-
Soldats ukrainiens : 12 points par Russe abattu
-
Comment Amazon veut distancer Temu et Shein
-
"Rentrer dans un gouvernement ? Un gouvernement de qui ?"
-
Procès Jubillar : l'alibi de l'amant en question
-
Vols d'or : la psychose des bijoutiers
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter