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Gisèle Casadesus : "J'aime la vie, je suis très optimiste"

Tout et son contraire Philippe Vandel Du lundi au vendredi à 8h25, 11h51, 16h25, 17h54 et 0h10

Gisèle Casadesus a fait une immense carrière au théâtre, elle a joué tous les grands rôles, de l'ingénue à la grand-mère. Elle a démarré au cinéma en 1934 et ce n'est pas terminé. Elle est à l'affiche d'un film plein de tendresse, "Sous le figuier", d'Anne-Marie Etienne.

franceinfo

Radio France

Publié le 25/03/2013 08:36 Mis à jour le 09/05/2014 22:39

Temps de lecture : 2min

Synopsis : Nathalie, Christophe et Joëlle sont en
pleine crise existentielle. Ils vont se retrouver réunis autour de Selma, 95
printemps et gravement malade, pour passer des vacances d'été mémorables au
bord de la Moselle où ils comprendront que celle qu'ils pensaient aider à
mourir, va les aider à vivre.

Gisèle Casadesus incarne Selma. Ce qui l'a séduit dans ce rôle "c'est l'amour de la vie. Cette femme très âgée, très malade, est
pleine d'espoir. Elle remonte le moral de ces jeunes qui l'entourent, avec qui
elle n'est pas parente, mais avec qui elles a une histoire d'amitié. Elle veut
leur montrer que le vie est belle et vaut la peine d'être vécue. "

Gisèle Casadesus a 99 ans et trouve que "cela est
passé très vite. Je suis née le 14 juin 1914 à 4h. Je me remémore des éléments
lointains sans me rendre compte qu'ils sont tellement lointains justement. "
Elle a prévu de participer à un prochain film, et n'est pas opposer à d'autres.

Le théâtre

Elle à été engagée à la Comédie-Française en 1934, donc à 20
ans, nommée sociétaire en 1939. Gisèle Casadesus a quitté la comédie Française
en 1962 et a annoncé récemment qu'elle arrêtait définitivement le théâtre. "Le
théâtre il faut répéter tous les jours, être là coûte que coûte, il faut jouer
même si on n'est pas bien. Alors quand même à mon âge je me dis que c'est un
peu dur. "

Sous l'occupation le théâtre a connu une période faste
raconte Gisèle Casadesus. "Les gens n'avaient rien, ils n'avaient pas de
distraction, pas de restaurant, pas de voiture, au cinéma il y avait beaucoup
de films allemands et les gens n'y allaient pas. Les rares officiers présents
au théâtre recevaient parfois des flèches de papier de la part de jeunes
étudiants un peu chahuteurs. "