T'as vu l'info ? Un mi-mandat et puis s'en va
Le député Les Républicains des Hauts-de-Seine, Jacques Kossowski a une idée pour le futur président : qu'il soit soumis à un vote de confiance à mi-mandat. Cela n'a pas échappé à Guy Birenbaum.
Nous sommes en période électorale. C’est la foirfouille aux idées. Certains rêvent du septennat unique. J’en profite pour rappeler aux plus jeunes que nous, les aînés, nous avons connu 14 ans de François Mitterrand, de 1981 à 1995. Alors, le député Les Républicains des Hauts-de-Seine, Jacques Kossowski, un député sarkozyste, propose tout autre chose dans L’Opinion. Il veut que le président élu se soumette à un vote de confiance, un référendum deux ans et demi après le début du quinquennat. Et s’il perd, il doit démissionner. Face à ce genre d’idée, il faut faire de l’Histoire.
Retour vers le passé
Je suis allé voir où en était Nicolas Sarkozy au bout de deux ans et demi de mandat. Ça nous ramène en novembre 2009. C’est un mois plus tôt, à la mi-octobre 2009 qu’éclate l’affaire de la présidence de l'Etablissement public d'aménagement de La Défense, l’EPAD. Le président contraint de reculer en rase campagne sur l’élection de son fils, Jean. Autant vous dire que M. Sarkozy père aurait probablement perdu un référendum à mi-mandat. Il aurait commencé son cycle de conférences payantes beaucoup plus tôt.
Même punition pour François Hollande. Au bout de deux ans et demi de mandat, en octobre-novembre 2014, il est déjà plus bas que bas… François Hollande, l’homme qui a inventé l’état de grâce de trois semaines…
Du coup, imaginez le tableau. Fin 2009 et fin 2014, juste avant Noël, les Français retournent voter. Ils virent leurs présidents. Donc il aurait fallu en élire un autre. On repartait pour deux tours. Sans parler des primaires. On repartait pour quatre tours. J’en connais beaucoup qui seraient restés chez eux à fourrer le chapon. Dans notre monde cinglé où tout est trop court, où tout va trop vite, pourquoi rajouter de l’instabilité à l’inconstance ? Le rétroviseur montre, M. Kossowski, que votre idée n’a qu’une vertu, faire parler de vous. C’est fait. Ne me remerciez pas.
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