Avec plus de 100 millions de téléchargements, comment le réseau social BeReal se différencie des autres ?
Plus de 100 millions de téléchargements, une dizaine de millions d’utilisateurs actifs, BeReal s’est imposé comme un ovni dans le paysage des réseaux sociaux. Son secret ? Un concept radicalement opposé d'Instagram : pas de filtres, pas de retouches, et une photo imposée.
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Chaque jour, à une heure aléatoire, l’application BeReal envoie une notification à ses utilisateurs. À partir de là, ils disposent de deux minutes pour capturer ce qu’ils sont en train de faire. L’app prend simultanément une photo avec la caméra avant et arrière du téléphone.
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Née peu avant le Covid, l’application a rapidement séduit, avec plus de 126 millions de téléchargements dans le monde. "Ce que BeReal a inventé, c’est de capter un moment qui n’est pas de votre ressort, qu’on vous impose, la réalité de votre environnement sans filtre", explique Fabrice Epelboin, enseignant et spécialiste des réseaux sociaux.
À l’opposé d'Instagram
Sur Instagram, on choisit soigneusement les moments à publier, on retouche, on filtre, on met en scène. BeReal prend le contre-pied. L’application impose le moment, et interdit toute retouche. "On est dans une inversion totale d’Instagram. Là, c’est la plateforme qui décide du moment, et vous devez prendre la photo telle quelle", poursuit Fabrice Epelboin.
Les clichés ne restent visibles que 24 heures, renforçant le côté éphémère, même si certains utilisateurs rivalisent d’inventivité pour détourner le concept.
Pensée comme un antidote aux réseaux "vitrines", BeReal mise sur l’authenticité brute, mais avec le temps, cette spontanéité originelle s’est atténuée. La notification aléatoire peut aussi poser question. "C’est une intrusion dans la vie privée, presque de l’exhibitionnisme", prévient Fabrice Epelboin.
Contrairement à l’image d’un réseau réservé aux adolescents, 55% des utilisateurs de BeReal ont entre 26 et 44 ans.
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