Cet article date de plus de trois ans.

On ne pouvait pas le rater. Avec "Break My Soul", Beyoncé vous demande de démissionner : et si Elisabeth Borne l'avait écoutée ?

On ne pouvait pas le rater Olivia Leray Du lundi au vendredi à 8h26 et 10h56

Le dernier titre de Queen B est devenu un symbole du phénomène de la "grande démission" aux États-Unis, et cela n'a pas échappé à Olivia Leray.

franceinfo

Radio France

Publié le 23/06/2022 10:03 Mis à jour le 23/06/2022 10:04

Temps de lecture : 2min

La chanteuse Beyonce lors de l'avant première du film "Le Roi lion", au Dolby theatre à Hollywood le 9 juillet 2019. (ROBYN BECK / AFP)

Vous ne voyez sûrement pas le rapport entre Beyoncé et le fait de quitter son job ? Le nouveau titre,Break My Soul, de Beyoncé est sorti mardi 21 juin. Une chanson où Queen B chante notamment : "Débarrasse toi de ton travail, libère le temps. Libère ton métier, libère ton stress. Donne libre cours à l'amour, oublie le reste."

On a un peu envie de lui répondre : "OK Beyoncé, mais je vais pas manger des coquillettes juste pour te faire plaisir". Mais en fait, ça va plus loin que ça. En quelques heures la chanson est devenu l'hymne d'un mouvement américain qui s'appelle Big Quit, "la grande démission". Le principe, ne plus se laisser faire, et privilégier sa liberté et son amour-propre à un travail ou à un relou. Juste après la sortie du titre de Queen B, on a vu des messages sur les réseaux sociaux : "Beyoncé me demande-t-elle de quitter mon travail ?" ; ou encore "Beyoncé me demande de démissionner, et je vais le faire !" Il y a des Français aussi qui disent : "J’ai écris ma lettre de démission. Dans la partie des raisons pour lesquels je démissionne, j’ai écrit : Beyoncé me l’a demandé."

@Beyonce is telling me to quit my job
— Ashleigh Patterson (@AshleighPat) June 21, 2022

La grande démission n'a pas été inventée par Beyoncé, mais plutôt par le Covid-19. Rien qu'en 2021, i48 millions d'Américains ont démissionné, c'est énorme. Chez nous aussi, en France, le nombre de démissions a augmenté de 20% en deux ans donc la libération est en marche. Il y a d'ailleurs quelqu'un qu'on connait très bien qui a tenté de le suivre ce mouvement de la Grande démission y'a quelques jours : notre Première ministre. Ce n'est pas une question de déroute de la majorité lors des législatives : j'ai les coulisses, Elisabeth Borne a dit "je démissionne" et après elle a fait un mouvement de tête et elle a dit à Emmanuel Macron : "You won't break my soul". Faut imaginer la scène évidemment... Démission refusée vous le savez, Emmanuel Macron n'a pas encore trop compris le mouvement, visiblement