Nouveau monde. La monnaie virtuelle de Facebook a-t-elle du plomb dans l’aile ?
Le projet Libra de Facebook a perdu plusieurs soutiens importants.
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Le conseil inaugural des membres fondateurs de l’association Libra se tient lundi à Genève. Libra ? C’est le projet de cryptomonnaie lancée par Facebook, qui doit voir le jour en 2020, pour permettre des échanges d'argent facilités et accélérés par Internet. Problème : plusieurs grands noms associés au projet ont décidé de lâcher l’affaire : Paypal, Visa, Mastercard, Ebay et Stripe. Au total cinq des 27 partenaires fondateurs quittent le navire.
Même si ces entreprises déclarent qu’elles ne ferment pas tout à fait à la porte, c’est un coup dur pour ce projet dont la force était justement de rassembler de nombreux acteurs au-delà de Facebook. Ces entreprises ont décidé de laisser tomber, principalement sous la pression des autorités qui craignent des utilisations illégales, tels que le financement de trafics ou le blanchiment d’argent. En France, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a clairement exprimé son opposition à Libra.
Xavier Niel toujours et plus que jamais dans la boucle
Cela dit, Libra a encore des supporters. Il reste quelques poids lourds comme Uber, Lyft, Coinbase, Spotify ou encore le français Iliad qui ne lâche pas l’affaire. Son patron, Xavier Niel, s’est même fendu d’une tribune dans Les Echos pour expliquer que l’avènement des cryptomonnaies "c'est inéluctable, avec ou sans nous", et que "la France doit se situer au cœur de cette révolution". Avec une cybermonnaie, "les paiements seront beaucoup plus directs, interpersonnels et rapides", rappelle Xavier Niel qui estime cependant qu’il y a des "inquiétudes légitimes" et qu’il "faut y apporter des réponses."
Derrière cela, on peut se demander s’il n’y a pas une opposition de principe de " l’ancien monde" pour lequel la monnaie, pouvoir régalien par excellence, doit rester le privilège absolu des États. Les banques centrales craindraient-elles de se faire "disrupter" ? En même temps, une cybermonnaie doit reposer sur la confiance et Facebook n’est peut-être pas le mieux mal placé pour inspirer cette confiance.
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