Pourquoi les infirmières sont-elles en blanc, alors que les chirurgiens sont en vert ?
Aujourd'hui direction l'hôpital
Pourquoi les infirmières sont-elles en blanc, alors que les chirurgiens sont
en vert ?
À la maternité, à l'hôpital ou devant
la télévision qui fait intense consommation d'images médicales (reportages,
Docteur House, télénovelas au rabais, publicités d'assurance-vie, etc.), les
visiteurs et les cameramen se posent la même question : "Pourquoi les
infirmières s'habillent-elles en blanc, et les chirurgiens en
vert ? "
Jusqu'au début du siècle, les
chirurgiens, comme tout le personnel médical, ne portaient que du blanc. Symbole
de pureté, indirectement d'hygiène.
En 1914, aux débuts de la Grande
Guerre, un Américain dont l'Histoire a oublié le nom trouva que cet étalage de
traces de sang sur sa blouse blanche était du plus mauvais goût, lui rappelant
les bouchers de son enfance. Il choisit donc une jolie couleur vert-épinard pour
atténuer ce rouge trop voyant.
Dans le monde entier, ses confrères ont fini par l'imiter. Mais n'en restèrent pas là, car un autre élément entra en
ligne de compte. A la fin de la seconde guerre mondiale, on modifia l'éclairage
des blocs opératoires. Les blouses des chirurgiens passèrent alors au coloris "vert brumeux", mieux adapté.
En 1960, elles devinrent "bleu
phoque". Pourquoi cette modification ? Parce que cette couleur ressortait mieux
sur les écrans vidéo utilisés pour les démonstrations chirurgicales destinées
aux étudiants.
Enfin, de nouvelles lampes sont
apparues dans les années 1970. Tellement puissantes que les vêtements blancs
devenaient éblouissants sous leur feux. On a donc choisi des teintes qui ne
réfléchissent pas la lumière. Y compris pour les infirmières et les
anesthésistes.
En fait, au bloc, il n'existe plus
désormais de discrimination chromatique selon les fonctions hiérarchiques. La
différence joue entre le bloc opératoire et les consultations.
Les tenues pour les visites en chambre
restent blanches pour tous, médecin ou "petit personnel". Et tous se mettent
au bleu ou au vert pour passer le sas de stérilité vers la salle
d'opération.
Seuls certains brancardiers restent
perpétuellement en sombre, à cause de leurs incessants
déplacements.
Jusqu'à preuve du
contraire...
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter