Bayrou, prisons attaquées... Les informés du matin de franceinfo du mercredi 16 avril 2025

Tous les jours, les informés débattent de l'actualité autour de Salhia Brakhlia et de Renaud Dély

Article rédigé par franceinfo - édité par Didier Mesgard
Radio France
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Temps de lecture : 2min
Les informés du matin de franceinfo du mercredi 16 avril 2025 (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)
Les informés du matin de franceinfo du mercredi 16 avril 2025 (FRANCEINFO/RADIOFRANCE)

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Finances publiques : pourquoi Bayrou dramatise la situation ?

"Seule la confrontation les yeux ouverts avec la vérité de notre situation peut soutenir une action déterminée", a déclaré le Premier ministre à l'issue d'un "Comité d'alerte du budget" qui a réuni - sans lui - plusieurs membres de son gouvernement avec des parlementaires, des représentants d'organismes de sécurité sociale ou encore syndicaux. Graphiques à l'appui, le chef du gouvernement a énuméré les faiblesses de la France qui "manque de moyens" pour financer ses priorités parce "qu'elle ne produit pas assez et ne travaille pas assez" par rapport à ses voisins, notamment en raison d'un taux d'emploi plus faible chez les jeunes et les seniors. Cela conduit, selon lui, à une aggravation de la dette, 3 305,3 milliards d'euros en 2024, soit 113% du PIB, qui devient "un piège dangereux, potentiellement irréversible", selon le Premier ministre.  

Prisons attaquées : des actes d'intimidation ?

Plusieurs établissements pénitentiaires ont été visés depuis le week-end par des attaques. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, s'est rendu mardi après-midi au centre pénitentiaire de Toulon, touché par des tirs à l'arme automatique, pour soutenir les agents. Au total, 21 véhicules ont été tagués et ou incendiés, les premiers faits remontant à dimanche soir à l'école de l'administration pénitentiaire (Enap) d'Agen (Lot-et-Garonne), selon une source policière. À Toulon, où il s'est rendu pour rencontrer les agents pénitentiaires, M. Darmanin a déclaré qu'il n'y avait "pas eu de revendication". "Ces attaques ciblées, lâches et odieuses, visent à terroriser celles et ceux qui incarnent l'autorité de l'État et assurent au quotidien la sécurité de tous, même au prix de leur propre tranquillité", a fustigé le syndicat Ufap Unsa Justice dans un communiqué, appelant à une "action réelle et déterminée, menée conjointement par les ministres de la Justice et de l'Intérieur". 
 

Invités 

Pauline Théveniaud, journaliste politique au Parisien Aujourd’hui en France

Audrey Tison, journaliste politique à franceinfo

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