Le mot de l'éco. L’assurance-vie a-t-elle encore un avenir ?
Comment faire fructifier ses économies dans un univers de taux bas, voire négatifs ? Question que se posent beaucoup d’épargnants mais qui agite aussi Bercy, les banquiers et les assureurs.
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Les inquiétudes se concentrent autour de l’assurance-vie. C'est LE produit d'épargne phare des français : 1700 milliards d'euros. Cela représente plus de la moitié du PIB de la France. Sauf que ce placement est à bout de souffle, à la fin d'un cycle, à l’aube peut-être d'une petite révolution.
Sur ces 1700 milliards d'assurance-vie des français, 1400 milliards sont placés dans des fonds en euros. Et si ces fonds en euros ont autant de succès, c'est parce que ce placement est très sûr : le capital investi est totalement garanti. Et pour que ce placement soir sûr pour l’épargnant, l’assureur qui gère le contrat d'assurance-vie, le place aussi dans des produits sûrs : largement donc, des emprunts d'État. Mais aujourd'hui, les états empruntent à des taux très faibles, voire même négatifs.
Rentabilité en berne
Ces taux très faibles, voire négatifs, sont une aubaine pour les états qui en profitent, à commencer par la France, pour se financer à moindre coût. Mais ces taux faibles, qui s'inscrivent maintenant dans la durée, grignotent la rentabilité des gestionnaires de ces assurances-vie placées dans des obligations d'État. En résumé, les assureurs gagnent moins d'argent et les assurances-vie rapportent moins d'argent aussi aux épargnants.
La fin du capital garanti ?
Pour sortir de ce schéma, il y a plusieurs pistes. La première c'est que les assureurs cherchent à inciter leurs clients à se tourner vers des produits un peu plus risqués mais aussi avec des rendements plus élevés. Ce sont des assurances-vie en unité de compte, qui, elles, sont en partie placées en actions d'entreprises. Et là, le capital n’est pas garanti.
L’autre piste, ce serait de changer les règles qui encadrent les assurances-vie. Par exemple, en assouplissant le principe du capital garanti pour les fonds en euros : faire en sorte qu'une petite partie de ce capital ne soit pas garanti.
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