Le mot de l'éco. Brexit : Paris dans la course à l’attractivité
Alors que s'ouvrira lundi à la Chambre des Communes le débat sur l’activation de l’article 50 et donc sur la mise en œuvre du Brexit, une délégation française sera au même moment à Londres.
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Mettre en avant les atouts de Paris
L'objectif : mettre en avant les atouts de Paris, son attractivité, afin de convaincre investisseurs, banquiers et financiers de transférer en France les activités qu'ils ne pourront plus exercer depuis Londres, une fois que le Royaume Uni sera effectivement sorti de l’Union Européenne
L'attractivité de la capitale française
Paris est à la manœuvre depuis le referendum sur le Brexit pour tirer son épingle du jeu face aux autres capitales européennes. Le gouvernement a d'ores et déjà mis en place un guichet unique pour faciliter les démarches administratives des entreprises qui voudraient s'implanter en France.
Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile de France, fait de son côté un lobbying très actif pour faire mettre en avant les atouts de sa région. Et il y en a. Infrastructures, transports, qualité des ressources humaines, de la formation, notamment dans les secteurs de la banque et de la finance : autant de domaines où, aux yeux des investisseurs étrangers, Paris fait mieux que Francfort, Dublin ou Milan, des métropoles elles aussi en ordre de bataille pour attirer les entreprises qui souhaiteraient quitter le Royaume Uni.
Les grandes banques se manifestent
D’ailleurs, face à la perspective de perdre le passeport financier, qui leur permet de faire des affaires dans tous les pays de l’UE, les grandes banques installées à Londres commencent à faire connaitre leurs intentions. Le patron d'HSBC a ainsi annoncé en janvier qu'il comptait transférer 1000 emplois de Londres vers Paris. La capitale française a certes marqué un point. Mais les jeux restent ouverts.
La City ne va pas disparaitre
Les études sur l’attractivité sont donc plus que jamais scrutées avec la plus grande attention. Dernière en date, celle réalisée par le cabinet EY auprès de dirigeants internationaux. Première conclusion : Brexit ou pas, le Royaume Uni reste le pays le plus attractif d'Europe. Autrement dit, même en sortant de l’UE, Londres restera une place financière de référence. .
D'ailleurs d'après cette étude : 86 % des personnes interrogées ont l’intention de rester au Royaume Uni. Et si elles doivent délocaliser leurs activités, c'est en Allemagne qu'elles iront à 54%, loin devant les Pays Bas et surtout la France, qui ne totalise que 8 % des réponses au même niveau que l’Italie et l'Espagne.
L’attractivité ne se joue pas que sur des facteurs économiques
Aux yeux des investisseurs les points faibles de la France sont toujours les mêmes : marché du travail jugé peu flexible, fiscalité trop forte et trop fluctuante
Mais surtout en comparaison, désormais l’Allemagne fait figure d'espace de stabilité politique. Les bouleversements y sont jugés beaucoup moins probables qu'en France où l'issue de la présidentielle semble plus indécise que jamais.
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