Afrique du Sud : un sommet des BRICS sans Vladimir Poutine, mais avec d'autres pays qui toquent à la porte
Johannesburg, en Afrique du Sud, se prépare à recevoir le sommet annuel des BRICS, un groupe d'Etats (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), qui représente plus de 40% de la population du globe et près d’un quart du PIB mondial.
Ce 15e sommet des BRICS, du 22 au 24 août, a d'ores et déjà pris une tournure un peu spéciale avec la guerre en Ukraine. Si Lula, Xi Jinping, et Narendra Modi devraient faire le déplacement, le grand absent sera bien sûr Vladimir Poutine. L’ANC, le parti au pouvoir depuis la fin de l’apartheid, a pourtant essayé de trouver des alternatives pour contourner le mandat d’arrêt émis à l’encontre du président russe par la Cour pénale internationale, afin de conserver ses bonnes relations avec le Kremlin. Mais il s'est révélé impossible de reproduire le cas de 2015, où le président soudanais Omar El-Béchir, lui aussi poursuivi par la CPI, s’était malgré tout rendu en Afrique du Sud.
À défaut, Vladimir Poutine suivra certains échanges du sommet par visioconférence, et il sera représenté sur place par son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Autre président qui n’a lui pas reçu d’invitation : Emmanuel Macron, qui avait fait savoir son souhait de participer en tant qu’observateur afin de renouer le dialogue avec le groupe. En revanche, une soixantaine d’autres leaders de pays qui gravitent autour du bloc sont conviés, avec notamment un accent mis sur l’Afrique.
Parmi les sujets à l'ordre du jour : l'élargissement du groupe à d'autres pays
Les candidats sont nombreux à toquer à la porte des BRICS. Parmi eux se trouvent des pays pétroliers du Golfe, comme l’Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis, ou encore l’Iran, dont le chef de la diplomatie était en déplacement à Pretoria cette semaine, pour chercher du soutien. Mais le groupe attire aussi sur le continent africain, avec des candidatures notamment de la part de l’Algérie, du Maroc, de l’Egypte et du Nigéria.
Encore faut-il que les cinq pays des BRICS se mettent d’accord, alors que leurs intérêts divergent autour de la question. D’un côté la Chine pousse pour cette extension, afin d’amplifier son influence ; de l’autre, l’Inde et le Brésil se montrent pour l'instant plus réticents. Autre dossier qui devrait être abordé, et qui pourrait influencer le choix de nouveaux membres au sein du groupe : l'accélération de la "dé-dollarisation", alors que les BRICS souhaitent réduire leur dépendance au billet vert.
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