Michel Polnareff et sa plus grande histoire d'amour, le piano : "Je joue quand j'en ai envie, pas quand il faut"

L'auteur, compositeur et interprète Michel Polnareff est l'invité exceptionnel du Monde d'Élodie à l'occasion de la sortie de son album "Un temps pour elles". Dans ce dernier épisode, il nous parle justement de la création de ce dernier opus.

Article rédigé par Elodie Suigo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Michel Polnareff, à Argelès-sur-mer, le 5 juin 2025. (NICOLAS PARENT / MAXPPP)
Michel Polnareff, à Argelès-sur-mer, le 5 juin 2025. (NICOLAS PARENT / MAXPPP)

Le 25 avril 2025, Michel Polnareff sortait son album Un temps pour elles avec huit titres inédits mêlant chansons et compositions de pièces instrumentales au jeu de piano qui n’a jamais faibli. En 1990, son titre Goodbye Marilou va devenir un tube et est, encore aujourd'hui, l'un des titres les plus demandés en concert.

franceinfo : Que représente ce titre, Goodbye Marilou parce qu'il occupe une place très particulière dans votre parcours ?

Michel Polnareff : Oui, c'était une introduction à l'Internet. Donc il y a eu le 3615 Polna, il y a eu Goodbye Marilou où j'étais en train de composer dans un petit village de Seine-et-Marne. Quand je l'ai composée, j'ai eu très peur parce que c'est une suite harmonique qui n'est pas la mienne et j'avais peur, sans le savoir, d'avoir copié quelque chose. Ça fait partie d'ailleurs des angoisses de la création parce que c'est un truc tellement évident.

"Je savais que ce serait énorme, mais c'est vraiment moi et j'ai vraiment eu des moments difficiles."

Michel Polnareff

à franceinfo

Quelle est votre fréquence de jeu sur un piano ?

Ça dépend. L'autre jour, il y avait une chanteuse formidable et je me suis mis à l'accompagner au piano et c'était un truc complètement hors du temps. Je joue quand j'ai envie, non pas quand il faut.

Vous nous proposez une expérience avec l'intelligence artificielle et le POLNAvatar. Est-ce que c'est aussi une façon de montrer que vous êtes toujours là ?

Il est là parce que, comme j'ai été un pionnier dans l'Internet, je veux montrer qu'à nouveau je m'intéresse aux nouvelles technologies. Je commence d'ailleurs à le détester cet avatar, je vais peut-être le supprimer.

Cet album, Un temps pour elles, c'est une invitation à vous découvrir davantage et différemment, comme on ne l'a jamais fait auparavant. Je voudrais juste terminer sur Villa Cassiopée. Comment est-elle cette villa ?

Magnifique ! L'album, je l'ai fait dans mon studio. J'ai enregistré ce qui s'appelle maintenant Villa Cassiopée à Sainte-Maxime sur la côte.

"Mon manager et ami Serge Khalifa, avait créé un studio dans cette maison. C'est pour ça qu'on l'a appelé Villa Cassiopée parce que c'est le nom de la villa."

Michel Polnareff

à franceinfo

Ça a été une expérience formidable et je me demande d'ailleurs, si en fait, quand je l'ai joué, je ne suis pas sûr que je savais qu'ils enregistraient, c'était comme au coin du feu.

Est-ce que vous êtes fier de ce que vous avez déjà apporté et accompli ?

Fier d'avoir accompli tout ça et en attente d'en faire plus.

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