Qui a empêché la levée de l'immunité de Serge Dassault ? Réponse sur Tumblr

Mais qui a sauvé le colonel Dassault avec le chandelier dans la cuisine du Sénat ? C'est la question que (presque) tout le monde se pose - et pas seulement les adeptes du Cluedo - depuis hier, depuis que le bureau de la Chambre haute, pourtant majoritairement à gauche, a rejeté à une voix près la levée de l'immunité parlementaire du sénateur UMP Serge Dassault, mis en cause dans le cadre d'une affaire d'achats de votes à Corbeil-Essonnes. 

À l'issue de ce scrutin tenu secret, l'homme d'affaires s'en est tiré grâce à 13 suffrages "contre", 12 "pour" et une abstention. Un résultat qui suppose qu'au moins un élu de la majorité, qui compte 14 membres dans cette "commission" de 26, a voté à l'encontre de la consigne donnée dans son camp et qu'un autre s'est abstenu.

Sur Twitter, l'agitation a été immédiate. Les journalistes politiques y allaient de leurs supputations et les militants s'indignaient...

Un des utilisateurs du site de micro-blogging a alors décidé de mettre en ligne le blog pour y voir plus clair et mener une enquête participative, avec l'aide de ses abonnés... en espérant démasquer celui ou celle qui avait "trompé" les siens.

Comment s'y prend-il ? En récoltant les prises de parole publiques des sénateurs concernés, dont certains se sont rapidement défendus de toute trahison sur les réseaux sociaux ou dans les médias, et en proposant aux internautes, à l'aide d'un modèle de texte, de poser la question directement par mail à ceux qui restaient silencieux... L'idée étant ensuite de pouvoir procéder par élimination.

Le problème avec cette méthode, c'est qu'il faut s'en tenir à la parole donnée. C'est comme ça qu'en fin d'après-midi, il y avait 13 sénateurs à assurer qu'ils avaient voté en faveur de la levée de l'immunité parlementaire de Serge Dassault... alors qu'officiellement ils n'étaient que 12. Devant la déferlante médiatique, il y en a donc un qui n'assume pas franchement sa décision.

Jelly, l'application qui transforme vos amis en moteur de recherche

"Si vous avez une question, il y a forcément quelqu'un qui connaît la réponse. " C'est en partant de ce précepte que Biz Stone, l'un des cofondateurs de Twitter, a décidé de lancer Jelly, une sorte de nouveau moteur de recherche à l'heure des réseaux sociaux mobiles...

L'application, disponible sur iPhone et Android, reprend un fonctionnement déjà connu (sur Ask ou Yahoo Answers, pour ne citer qu'eux) : poser une question et attendre que l'on vous réponde. Mais Jelly y ajoute une dimension sociale en permettant notamment à vos contacts de transférer eux-mêmes votre interrogation (accompagnée d'une photo) à leurs amis, dont l'un pourrait être un expert du sujet.

Un service d'entraide en somme, de questions-réponses visuelles, qui pourrait vous aider par exemple à déterminer la variété de la plante que vos beaux-parents vous ont offert à Noël... Au-delà du prestigieux nom de son créateur, l'application a toute ses preuves à faire.