"On souhaite ardemment que cette année le Salon de l'agriculture se passe mieux" que l'an dernier, assure le président de la FNSEA

Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, est satisfait que la loi d'orientation agricole ait été définitivement adoptée par le Parlement avant l'ouverture du Salon. En 2024, la précédente édition s'est déroulée en pleine colère agricole.

Article rédigé par franceinfo
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Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, sur franceinfo le 20 novembre 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, sur franceinfo le 20 novembre 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Le Salon de l'agriculture "s'est mal passé l'année dernière", mais "maintenant on est dans autre chose (…) on souhaite ardemment que cette année il se passe mieux", note Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA, vendredi 21 février sur franceinfo, à la veille de l'ouverture du salon de l'agriculture. En 2024, Arnaud Rousseau rappelle que son syndicat s'était "opposé au président de la République", et l'avait chahuté lors de l'inauguration, à cause d'"une invitation des Soulèvements de la Terre [à un débat] qui nous avait beaucoup heurtés", en plein mouvement de colère agricole. 

"On a été beaucoup soutenus par les Français depuis un an. Et les accueillir dans un moment de convivialité pour déguster nos produits et voir nos animaux, ça nous paraît important", explique-t-il.

Un texte de loi pour apaiser la colère agricole

Le président de la FNSEA salue aussi la loi d'orientation agricole définitivement adoptée par le Parlement  jeudi, à l'avant-veille de l'ouverture du Salon. "Nous nous réjouissons que cette loi ait été votée", dit Arnaud Rousseau. Ce texte est présenté comme une réponse à la grogne du secteur.

"C'est une étape de plus pour construire notre souveraineté alimentaire."

Arnaud Rousseau, président de la FNSEA

à franceinfo

, et qui va permettre de "reconnaître l'agriculture comme intérêt général majeur, et assurer l'installation et la transmission à des jeunes". "Il y a toutes ces mesures de simplification qui doivent aller plus loin", note Arnaud Rousseau. 

Quant à l'utilisation de certains pesticides autorisés par le texte, il se défend. C'est le principe de "pas d'interdiction sans solutions", dit-il. "C'est une mesure d'égalité", par rapport aux voisins allemands ou espagnols, estime-t-il, tout en affirmant que "l'agriculture française est l'une des plus durables au monde".

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