Réforme des retraites: les syndicats réclament la fin du malus pour les pensions complémentaires
Syndicats et patronat se retrouvent pour négocier les règles des retraites complémentaires, Agirc-Arrco, et les adapter à la réforme des retraites qui est entrée en vigueur le 1er septembre 2023.
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Après l’entrée en vigueur de la réforme des retraites, les négociations sur le fonctionnement des retraites complémentaires commencent, mardi 5 septembre, avec les partenaires sociaux. Ces retraites complémentaires peuvent représenter entre 30 et 60% d’une pension du privé. En 2023, 13 millions de personnes sont affiliées à ces régimes. Plusieurs points vont être discutés par les syndicats et le patronat notamment la question importante du malus.
Un malus qui n’a plus d’intérêt
Pour l’instant, pour les salariés qui ont suffisamment cotisé, qui ont tous leurs trimestres et qui liquident leur retraite à taux plein, à l’Agirc-Arrco, il y a un malus qui s’applique entre 62 et 65 ans. Une décote de 5 à 10%. Ce malus a été mis en place en 2019, à un moment où les comptes des retraites complémentaires étaient dans le rouge, pour inciter les personnes à rester plus longtemps au travail.
Mais maintenant que l’âge légal est repoussé à 64 ans et que les comptes sont revenus dans le vert, les syndicats estiment que cette décote n’a plus lieu d’être. Toujours, selon les syndicats, ce malus, n'est pas très efficace : à peine un tiers des salariés qui liquident leurs droits acceptent de travailler plus longtemps pour éviter cette décote. D’après nos informations, le patronat est prêt à céder. Reste à savoir quand, à quel moment, pour quels nouveaux retraités ce malus va être supprimé.
La question du cumul emploi-retraite
D'autres points vont évoluer, notamment, le cumul emploi-retraite, ce système qui permet à des retraités de continuer à travailler quelques heures. Actuellement ce système n’ouvre pas de droit à l’Agirc-Arrco. Une anomalie que les syndicats ont souvent dénoncée.
Étant donné que la réforme encourage le cumul emploi-retraite, les partenaires sociaux semblent s’accorder pour qu’à l’avenir, cela améliore les pensions complémentaires. Cette négociation ne devrait pas être trop conflictuelle, patronat comme syndicats ont conscience qu’il ne faut pas trainer à adapter le régime et ils ont à cœur de montrer au gouvernement qu’ils sont responsables, capables de trouver des compromis entre eux.
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