Le décryptage éco. À moins d'un mois du Brexit, l'inquiétude des milieux économiques
Les négociations entre Londres et Bruxelles reprennent lundi, mais à moins d’un mois du Brexit, la perspective du "no deal" se précise. Le décryptage de Fanny Guinochet, ("L'Opinion").
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À moins d’un mois du Brexit, Les milieux d’affaires s’inquiètent. ils ne croient plus beaucoup à un accord. Les négociations entre Londres et Bruxelles reprennent lundi 7 octobre. Il n’y a qu’à regarder du côté des marchés financiers pour prendre la mesure de l'inquiétude des milieux économiques. La perspective d’un Brexit sans accord, un "no deal", le 31 octobre reste si forte qu’elle a entrainé d’importantes baisses de valeurs à la Bourse de Londres la semaine dernière. Les investisseurs se désengagent, ils se retirent des fonds en actions britanniques, ou encore des projets immobiliers outre-Manche.
Les Britanniques s’attendent à d’importantes pénuries
Le rétablissement des droits de douanes risque d’entraîner de la paperasserie, des contrôles, des coûts. Chaque année, plus de cinq millions de camions venus de toute l'Europe transitent entre la France et la Grande-Bretagne, que ce soit par ferry ou par le tunnel sous la Manche. Forcément, il va y avoir des goulots d’étranglement et donc des retards de livraisons. Du coup, les entreprises britanniques engrangent, stockent à tout va : des produits alimentaires, mais aussi des outils, des médicaments…
Les 120 000 entreprises françaises qui commercent avec le Royaume-Uni ne sont pas toutes préparées, loin s’en faut, surtout les PME et les petites entreprises. Pourtant, c'est un marché stratégique pour nous. La France est le cinquième fournisseur du Royaume-Uni et son troisième client. Surtout, c'est un des rares pays où nous exportons plus que nous n’importons. L’année dernière, l’excédent commercial était de 13 milliards d’euros pour la France.
Des pertes importantes pour la France
Les estimations ne sont pas très optimistes. Par exemple, pour la seule année 2019, c’est à dire les trois mois après le Brexit, Euler-Hermès, le leader mondial de l’assurance-crédit, parle déjà de trois milliards d’euros de pertes d’exploitation pour les sociétés françaises, s’il n’y a pas d'accord entre Londres et Bruxelles.
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