Industrie automobile : la succession de Carlos Tavares à la tête de Stellantis est lancée
Stellantis (ex PSA-Fiat-Chrysler) est devenu un géant mondial grâce à Carlos Tavares, mais le groupe automobile connaît actuellement plusieurs difficultés.
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On l'appelle souvent le "samouraï" de l'industrie automobile, et il a longtemps été sur un piédestal pour avoir remonté PSA et construit la multinationale Stellantis. Carlos Tavares perd clairement de sa splendeur, au point que le conseil d'administration du groupe lance, fin septembre, une procédure pour préparer sa succession alors même que son mandat court jusqu’en mars 2026.
Il faut dire que le patron fait face au ralentissement du marché automobile, notamment aux États-Unis, où la rentabilité de la multinationale s'érode. Faute de clients, les stocks de voitures invendues s'accumulent sur les parkings, les livraisons de véhicules chutent. Les actionnaires reprochent à Carlos Tavares de ne pas avoir assez anticipé le retournement de marché.
Ce n'est pas mieux en Europe, Peugeot et Fiat, les deux marques vedettes du groupe, perdent aussi du terrain face à la concurrence chinoise. En France, à Rennes, les usines tournent au ralenti, c'est le cas aussi en Italie, tout ça dans un contexte de passage au tout électrique. Stellantis va d’ailleurs présenter deux petits modèles de véhicules électriques conçus avec le constructeur chinois Leapmotor. Un partenariat, qui ne manque pas d’ailleurs, de faire grincer des dents au gouvernement. Stellantis ouvrant les portes de l’Europe aux concurrents.
Des défaillances industrielles
Après le scandale des airbags défectueux, que Stellantis a dû massivement rappeler, le groupe est confronté à un problème de moteurs défaillants. Près d’un demi-million de véhicules sont concernés. Et là aussi les actionnaires reprochent à Carlos Tavares d’avoir mis des semaines à prendre la mesure de l'urgence. Il n’en faut pas plus pour que les investisseurs se détournent du titre. En difficulté, Carlos Tavares a été jusqu’à reconnaître, en juin 2024, une forme d’arrogance de sa part. Impensable il y a encore quelques années, alors que ce dirigeant qui se croyait intouchable, défrayait la chronique avec son salaire de 36 millions d’euros en 2023.
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