Fusion PSA et Fiat : en route vers le 4e groupe automobile mondial
C’est normalement une simple formalité : le mariage entre Fiat et PSA doit être approuvé lundi. La fusion va créer des économies importantes sans fermeture d'usines. Le décryptage de Fanny Guinochet.
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Sauf coup de théâtre, l’alliance annoncée fin 2019 entre le constructeurs français PSA, Peugeot - Citröen et l’italo-américain Fiat-Chrysler va donc être actée au cours d'une assemblée générale extraordinaire des actionnaires lundi 4 janvier. Un des derniers obstacles a été levé fin décembre : la Commission européenne a donné son aval, à condition que les deux groupes préservent la concurrence, notamment concernant les petits utilitaires. Ce sera le 4e groupe automobile mondial, derrière Volkswagen, Toyota, Renault-Nissan. Ce géant va regrouper plus de 400 000 salariés, peser 170 milliards d’euros de chiffre d’affaires, et construire 8 millions de véhicules par an (sur la base des données de 2019). Il s’appellera Stellantis.
Une alliance qui a du sens malgré la crise
Dans un marché chamboulé, cette fusion doit permettre de mieux faire face aux grands défis de l'industrie automobile : comme le passage aux véhicules électriques et propres, à la conduite autonome. Ces transformations technologiques nécessitent des investissements massifs : la fusion va créer des économies d'échelle : PSA et Fiat parient sur 5 milliards d'euros d’économies par an. Le tout sans fermeture d’usine.
Mais une fusion, c’est toujours aussi un peu risqué, surtout qu’il s’agit d’entreprises de nationalités différentes. Attention au choc de cultures. Et il y a toujours des risques de rivalité, surtout que PSA aura un petit avantage, Carlos Tavares, le patron de PSA va diriger l’ensemble. Enfin, la gestion des marques va être délicate, Côté PSA, il y a DS, Opel, côté Fiat - Chrysler, il y a Jeep, Maserati, Alpha Romeo, et d'autres. Quatorze au total, ça fait beaucoup, certaines risquent d’être supprimées, reste à voir lesquelles ! Pour ne vexer personne, mais aussi pour payer moins d’impôts, la nouvelle entité sera basée aux Pays-Bas mais restera cotée à Paris, Milan et New York.
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