Covid-19 : le variant Omicron désorganise les entreprises d'Île-de-France
Selon une étude menée par le Medef Paris, le variant Omicron fait exploser l’absenteisme au travail et désorganise toute la vie économique. Qu’en est-il exactement ? Le décryptage de Fanny Guinochet.
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Pour près d’un chef d’entreprise francilien sur deux, la gestion de cette vague Omicron est la priorité en ce moment, avec des plannings qui virent au casse-tête, des remplacements à effectuer au pied levé. 83% des employeurs notent une hausse des absences dans leurs équipes. Les salariés sont soit malades, soit cas contacts, soient coincés chez eux pour s’occuper de leurs enfants également malades.
Selon l’enquête, 43% des absences sont d’ailleurs liées aux problemes dans les écoles. La situation est particulièrement tendue dans les services, la restauration, le commerce, la distribution, la logistique. Et elle l’est tellement que 10% des patrons d’Île-de-France interrogés estiment que cette désorganisation, par les dégâts qu’elle génère, va mettre en danger leur entreprise.
Outre les remplacements, les dégâts les plus souvent cités par les chefs d’entreprise sont des annulations de contrats en cascade, car beaucoup d’évènements sont supprimés ou reportés. Mais aussi des retards de livraisons, des baisses importantes d’activité, par exemple, le télétravail réduit le nombre de clients dans les restaurants. Il s’en suit aussi des hausses imprévues de coûts, comme trouver un nouveau transporteur parce que celui avec lequel on travaille habituellement ne peut pas honorer le service, coûte plus cher. Pareil pour remplacer un absent, faire appel à un salarié qui ne fait pas partie de l’entreprise est plus onéreux. Résultat, près des deux tiers des patrons interrogés avouent que cette vague épidémique affecte leur moral.
La tension monte dans l'hexagone
Faute de personnel, des entrepôts et des usines fonctionnent en mode dégradé en France. Pour pallier le manque de personnel, les agences d’intérim sont prises d’assaut et elles n’arrivent pas toujours à répondre aux demandes sur certains métiers : techniques notamment comme les plombiers, chauffagistes, électriciens, ou encore les auxiliaires de vie. Il ne faudrait pas que l’épidemie dure trop longtemps.
En début de semaine, Bruno le Maire, le ministre de l’Économie s’est montré toutefois rassurant, expliquant qu’il n’y a pas du tout de risque de paralysie de l’économie.
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