Richard Ferrand n’a pas l’intention de démissionner malgré sa mise en examen et ce n’est pas vraiment une surprise
"Un certain nombre de parlementaires mis en examen continuent d’exercer leur mandat", avait déjà déclaré Richard Ferrand en arrivant à la présidence de l'Assemblée nationale en septembre 2018.
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Après sa mise en examen, Richard Ferrand a donc fait savoir via un communiqué qu’il n’a pas l’intention de démissionner. Ce n’est pas vraiment une surprise, puisque quand il a remplacé François de Rugy à la tête de l’Assemblée nationale il y a un an, il avait déjà laissé entendre qu’il ne partirait pas : "Le Parlement a son indépendance, les parlementaires n’ont pas à être dans la main de l’autorité judiciaire. Un certain nombre de parlementaires mis en examen continuent d’exercer leur mandat."
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Alors est-ce tenable ? C’est toute la question. Aucun président de l’assemblée nationale n’a été mis en examen avant lui. Quand l’affaire a éclaté dans le Canard enchaîné en 2017, Richard Ferrand n’avait pas non plus l’intention de démissionner de son poste de ministre de la cohésion des territoires : "Je ne le ferai pas pour deux raisons. Déjà j'ai ma conscience pour moi. Je ne suis pas mis en cause par la justice de la République, que je respecte profondément, avait-il déclaré sur France Inter, le 31 mai 2017. Et puis j'ai une mission très importante, celle de la cohésion des territoires. Alors maintenant, je veux me consacrer aux priorités de mon ministère. Aujourd'hui, je suis venue vous répondre, parce que je comprends que petit à petit, le doute a été créé, et le doute est un poison."
Quelques jours plus tard, le 19 juin 2017, il démissionne finalement à la demande express d’Emmanuel Macron, le président lui confie alors les rênes de son mouvement.
Ce jeudi matin, l’Élysée fait savoir que le chef de l'État soutient "fermement" le président de l’Assemblée nationale.
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