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Le brief politique. Opération reconquête dans les rangs socialistes pour François Hollande

Le brief politique Anne-Laure Dagnet Le samedi à 7h46, 11h48, 13h15, 15h15

La parution du livre "Un Président ne devrait pas dire ça" a fait quelques dégâts dans les rangs socialistes. François Hollande va tenter, la semaine prochaine, de reconquérir le soutien de ses troupes.

franceinfo, Julien Langlet

Radio France

Publié le 28/10/2016 08:26 Mis à jour le 28/10/2016 08:34

Temps de lecture : 1min

François Hollande recevra des parlementaires socialistes mercredi 2 novembre à l'Élysée. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

Le dernier sondage Odoxa pour franceinfo, publié vendredi 28 octobre, n'est pas franchement favorable à François Hollande. Selon cette étude, 77% des Français n'auraient pas une meilleure opinion du chef de l'État, même si la courbe du chômage s'inversait.

Dans ce contexte, délicat pour le Président, François Hollande semble avoir lancé une opération "reconquête". Il recevra des parlementaires mercredi, à l'Élysée, pour une nouvelle séance de "calinothérapie". Avec un objectif pour le chef de l'État : réparer les dégâts. Ceux causés notamment par la sortie du livre Un Président ne devrait pas dire ça. Les propos de François Hollande aux journalistes auteurs de l'ouvrage ont laissé bon nombre de ses soutiens sans voix.

Après le livre "Un président ne devrait pas dire ça", François Hollande se lance dans une opération reconquête https://t.co/CBj0Slw4rU
— franceinfo (@franceinfo) 28 octobre 2016

François Hollande va donc chercher à renouer avec ces élus décontenancés, voire déboussolés, au cours d'un déjeuner présidentiel. Ils seront une vingtaine, réunis autour de Bruno Le Roux et Didier Guillaume, les présidents respectifs des groupes socialistes à l'Assemblée nationale et au Sénat.

La note du brief

C'est un deux. Un deux sur deux précisément. Pour les deux finalistes de la primaire écologiste, présents hier pour le débat de l'entre-deux-tours diffusé sur BFMTV. À l'issue de leurs échanges, un seul sujet de désaccord est apparu : à une semaine du scrutin, prévu le 7 novembre, Michèle Rivasi croit en une victoire écologiste à la présidentielle, là où Yannick Jadot n'envisage pas cette victoire possible.